lundi 22 avril 2013

Cathédrales

CA-020- Eglise SAINT SIXTE. (Ou SAINT XYXTE) 1

Situation : Elle se trouvait le long de la rue qui menait de la Halle Saint Remi à l’église Sainte Balsamie. Elle était pratiquement contre l’église Saint Jean Césarée. Première citation au début du 7èmesiècle. Mais elle pourrait remonter au début du 4ème siècle. Saint Xyste (46 après JC) fut le premier évêque de Reims. L’église figurait sur le testament de Saint Remi. En 1686, il n’y avait plus que 4 paroissiens. L’évêque Le Tellier la supprima . Certains historiens la considèrent comme étant la 1ère cathédrale de Reims.

 CA-021- Eglise SAINT SYMPHORIEN 2

précédemment         Eglise des APOTRES. Une haute tour du 12ème siècle a longtemps servi de beffroi à la ville. Elle a été détruite en 1796. Elle a servi comme communauté de diacres depuis l'an 400
 

 
 
CA-022- Cathédrale  NOTRE DAME  3

Datée de 401. C’est la 2ème cathédrale. La 1ère fut construite par Saint Sixte. La tradition dit que c’est Saint Nicaise qui  en fut l’instigateur. Certains avancent une construction en 450. Elle est élevée sous l’invocation de Notre Dame. Elle fut construite au nord de la première à l’emplacement de termes gallo-romains. Clovis y fut baptisé avec de nombreux guerriers en 496 (ou 499). La cathédrale fut incendiée au 8ème siècle.

CA-023- Cathédrale NOTRE DAME   4

La construction débuta en 817 sur le même emplacement que la précédente. Elle s’acheva en 852, date de sa consécration par l’évêque Hincmar. En 976, on entreprit des travaux d’amélioration des décors. On a agrandi la nef et construit une tour-porche. La façade a été refaite en 1152. Cet édifice fut détruit le 6 mai 1210 par un incendie qui détruisit une bonne partie du quartier (rappel : les maisons étaient pratiquement toutes en bois).

CA-024- Cathédrale NOTRE DAME 5

Situation : La façade donne sur la place du Cardinal Luçon et longe la rue Robert de Coucy.
Elle recouvre l’emplacement des 2 cathédrales précédentes
L’Archevêque envoya des chanoines à travers toute la France pour monnayer des dons contre des Indulgences. Le succès de l’opération fit que l’on pu démarrer les travaux en 1211. Le gros œuvre était terminé en 1275, suivi successivement par 4 architectes : Jean D’Orbais-Jean Le Loup- Gaucher de Reims et Bernard de Soissons. Les 3 architectes suivant Jean d’Orbais suivirent en général ses options ce qui amena une grande homogénéité de l’édifice.
Contrairement aux églises romanes, les murs n’étaient plus porteurs. Ils étaient maintenus par des contreforts à double étage. Ce qui permit de percer les murs avec de larges baies munies de vitraux à l’origine. La tour sud fut achevée en 1445 et la tour nord vers 1475.Tout le pourtour de la cathédrale était garni de 2300 statues. Un labyrinthe était dessiné sur les sols avec des pavés de couleur. Mais les chanoines se plaignirent que les enfants jouaient à la marelle dessus. Il fut donc détruit.
La 1ère messe a été dite en 1242.
La tour sud fut terminée en 1430. Elle faisait 1 mètre de moins que la tour nord. En 1570, on y trouvait la cloche "Charlotte".

26 rois ont été sacrés dans ces édifices, jusqu’à Charles X (excepté) et Louis XVIII.

Au 13ème siècle on cassa les vitraux peints pour que la lumière entre en plus grande quantité. En 1481, un incendie détruit les combles. Le manque d’argent en 1516 ne permit pas de poursuivre l’œuvre suivant les plans établis : 7 flèches dont la plus haute aurait monté à 170 mètres.
La cathédrale souffrit énormément de la 1ère guerre mondiale, la toiture fut incendiée. Des voix se sont élevées pour que l’on laisse les ruines en l’état au titre de souvenir de la barbarie. Heureusement il fut décidé de la reconstruire et c’est l’architecte Henri Deneux qui s’en chargea. En 1965, la cathédrale fut au centre des cérémonies de réconciliation entre la France et l’Allemagne. En 1991, elle fut classée au patrimoine de l’Unesco.

NOTE : vu l’importance du sujet ceci n’est qu’une approche. Vous pouvez compléter par les documents cités dans la bibliographie (surtout les 2 derniers).
Grandes Orgues :

Un premier orgue aurait été installé en 1247.
En 1470, l’orgue est mentionné pour la 1ère fois sous l’archevêque Jean Juvenal des Ursins (environ 1431.)
Le 24/07/1481, un incendie de la toiture endommage l’orgue.
En 1487, un grand corps de style gothique est installé.
Le 21/03/1489, l’orgue reconstruit par Oudin est réceptionné.
En 1571, remplacement de l’orgue de 1470 par Denys Collet avec installation d’un meuble Renaissance.
En 1619, Nicolas Hoquet intervient pour ajouter 5 souffleries.
En 1647, le menuisier rémois Jean Thury et le facteur Emile Enocq interviennent.
Le rémois Nicolas de Grigny (1672-1703) est l’organiste de 1696  à 1703.
Pendant cette période, le rémois Jean Vuisbecq apporte quelques modifications.
En 1728, François Thierry intervient.
En 1765, Louis Pégonard apporte quelques modifications.
L’orgue est respecté à la Révolution.
En 1811, le Rémois François Dallery et le facteur René Cochu font des modifications.
De 1845 à 1849, le facteur John Abbey (1780-1859) apporte de nouvelles modifications.
L’orgue comporte 53 jeux et 3516 tuyaux.
En 1850, Auguste Misset apporte des rectifications.
En 1874, intervention d’Emile Dejardin.
Le 31/07/1886, nouvelle restauration suite à un orage.
De 1914 (19 septembre) à 1918, la cathédrale est bombardée et l’orgue est détruit.
En 1937, le facteur Victor Gonzalez (02/12/1877-03/06/1956) réalise un nouvel instrument avec 86 jeux et 6742 tuyaux, ce qui en fait le 4ème orgue de France.
Pendant la 2ème guerre mondiale, l’instrument souffre de l’humidité et n’est plus entretenu.
Pour le 800ème anniversaire de la cathédrale, une restauration partielle a été faite.

Orgue de chœur :

Réalisé en 1842 par John Abbey avec 16 jeux.
Détruit à la 1ère guerre mondiale, restauré.

 Horloge astronomique :

Au 14ème siècle, l’Archevêque Léonard d’Etampes de Valençay achète à la Chartreuse du Mont-Dieu dans les Ardennes et en provenance de son annexe de Reims. Cette horloge n’avait jamais été  entretenue.
En 03/1668, l’horloger Jean Leblanc installe un nouveau mouvement.
En 1775 l’horloger Homs effectue quelques réparations
En 1873, l’horloger Vérité installe un nouveau mécanisme. L’ancien est remisé dans les greniers de l’hôpital Saint Marcoul. Il disparut pendant la 1ère guerre mondiale.
Le nouveau mécanisme est déménagé dans le centre de la France en 1938. Après la guerre, il fut réparé et restauré grâce au fonds de JD Rockefeller par l’horloger Ungerer. Cette entreprise existe depuis 1859 jusqu’en 1989. Vers 1980, l’entreprise intervient de nouveau pour une restauration.

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