lundi 22 avril 2013

CULTES et LIEUX de CULTES à REIMS - De la Gaule à l’époque contemporaine

Cette étude se veut la plus exhaustive possible sauf pour les premiers siècles pour lesquels l’information manque.
Le classement se fait par ordre alphabétique dans chaque type d'édifice.

Bibliographie :
REIMS - Boussinesq et Laurent.
Histoire de l’Eglise de Reims - Flodoart
Le Testament de Saint Remi
Archives historiques et administratives de la ville de Reims.
Plans de Reims ancien depuis le 14ème siècle
Plans anciens des premiers siècles reconstitués par Kalas
REIMS - Demouy et Pommarède - édition Contades
REIMS - La Grâce d’une cathédrale (collectif) édition La Nuée.


 NOTE : Plusieurs noms sont possibles pour un même lieu. A cause de : Changement d’ordre religieux – ou indication d’un Saint principal et de Saint(s) secondaire(s).

AB - Abbaye   
AU - Autel 
BA - Basilique
CA - Cathédrale 
CN - Congrégation 
DI - Divers    
EG - Eglise  
HO - Hôpital      
MO - Monastère 
MQ - Mosquée
OR - Oratoire
PR - Prieuré       
SY - Synagogue
TE - Temple

Abbayes

AB-001- Eglise et Abbaye des LONGUEAUX

(Suite de Chapelle des Longueaux - voir 030)
Nouvelle situation en 1622 : rue du Jard. En 1675, les religieux firent construire une église qui fut détruite en 1793. Une filature prit la place de l’abbaye entre la rue de Venise et la rue du Jard. L’ensemble fut détruit lors de la 1ère guerre mondiale.
NOTE : En 1790, les paroissiens de Cormicy achetèrent différents mobiliers de l’église pour 1800 livres ; soit : l’autel, les stalles et le lutrin qu’on voyait encore en 1899.

AB-002- Abbaye SAINT ETIENNE LES DAMES
 En succession de l’abbaye SAINT PAUL (voir EG-138- )

Situation : A l'angle de la rue de l'Equerre actuelle. En 1617, les chanoines voulurent fuir les tumultes de la ville. Ils échangèrent leur établissement contre celui de religieuses établies près de Soissons et qui redoutaient l’insécurité des campagnes.
Les religieuses lui donnèrent le vocable de Saint Etienne les Dames et rebâtirent le couvent avant 1629. Elles conservèrent le cloître et l’église. En 1791, l’église fut démolie ainsi certains bâtiments à l’emplacement desquels on construisit la rue de l’Equerre.
Des Visitandines s’installèrent dans les locaux restants entre 1834 et 1966.
Saint Etienne, apôtre. Son nom vient de Stephanos (le Couronné) Mort en 36 après JC.

AB-003- Abbaye SAINT PIERRE AUX (ou LES) DAMES

Situation : A l’époque, elle donnait rue du Bois de Vincennes.
Monastère fondé à la fin du 6ème siècle par Bove et Baudry  Il figurait sur le testament de Saint Remi. Les débuts sont obscurs. De l’église on ne connait avec précision que des documents de 1545 sur la façade, représentée soit avec des lanternons, soit avec des flèches sur des gravures des 17 et 18ème siècle. Il semblerait que derrière la façade Renaissance, on ait conservé une église plus ancienne très remaniée (celle qui figure dans le testament de Saint Remi.) La reine d'Ecosse, abbesse du lieu et mère de Mary Stuart y fut enterrée. Mary Stuart émi le souhait d'y être aussi enterré. Voeux non réalisé.
A la Révolution, l’église fut détruite et à son emplacement, on perça la rue du Levant (rue Marie Stuart actuelle) La reine d’Ecosse s’était retirée quelques temps dans l’abbaye à la mort du roi. La rue Saint Pierre les Dames à la même époque a été percée à travers le palais abbatial. Le pavillon de droite subsistant avait été acheté en 1836 par la Congrégation Notre Dame (voir CO-000- ) Il avait été bâti en 1602. Anne d’Autriche y coucha en 1636. Le pavillon de gauche subsista également, finalement occupé par une filature. Les destructions de la 1ère guerre mondiale fit disparaître tous ces bâtiments. On ne possède que 2 gravures de la façade de l'abbaye. Sur l'une, les tours sont couvertes d'une coupole elle-même surmontée d'un lanternon et l'autre gravure représente des flèches sur les tours !
AB-004- Abbaye de SAINT DENIS
Situation : Angle rue Libergier/ rue Chanzy.Couvent fondé en 885. Les religieux de SAINT DENIS près de Paris vinrent s'installer à Reims par peur des Normands. Ils avaient emporté son corps avec eux. De ce fait l'abbaye prit le nom de SAINT DENIS. Les bâtiments actuels datent de 1739. L’église fut détruite à la Révolution. Sous l’autel existait une cave ou on cachait les valeurs des paroissiens en cas de danger.
Les bâtiments restant ont servis de collège secondaire dirigé par un monsieur Legros, de caserne pour les troupes russes en 1814. Puis, grand Séminaire.
AB-005- Abbaye SAINTE CLAIRE

Situation : Rue Neuve (actuelle rue Gambetta) Les bâtiments ont brûlé en 1400 et reconstruits en 1404.
En 03/1798, la totalité des bâtiments a été vendue au titre des Biens Nationaux puis détruits.et enfin de musée des Beaux Arts (actuel) Ce dernier doit déménager au Boulingrin en 2016.

Autels

Autels Epoque Gauloise


Avant l’ère chrétienne, il est difficile de parler de lieux cultuels Celtes Gaulois. On sait qu’il y avait à peu près 500 noms de divinités en Gaule ; certaines étant dévolues à un seul usage alors que d’autres avaient 30 ou 40 significations. Les Celtes respectaient toutes les forces de la nature et établissaient des tumuli en l’honneur de tel ou telle divinité devant lesquels ils déposaient des offrandes. Il y avait les divinités liées aux éléments, le tonnerre, le vent, celles liées à la nature, un arbre, un rocher, ou un sentiment, la fierté. (Par exemple)

Lors de la conquête des Gaules, les Romains ont essayé pour une meilleure assimilation d’établir une relation avec leurs propres dieux sans éradiquer les divinités païennes. Les dieux gaulois et romain se juxtaposaient sans se combiner. Les dieux romains avaient des surnoms gaulois. Par exemple, Mercure avait 19 interprétations dont l’une typique était« Arverno-rix » Les Arvernes étaient une peuplade gauloise du centre de la France. On connait surtout l’existence de ces divinités grâce aux écrits de César. Les Romains avaient l’habitude d’élever des monuments à leurs dieux. Au début, il s’agissait de simples autels. La divinité celte était souvent représentée nue et barbue. Les concernant, il y eut un grand vide pendant plusieurs siècles puis on redécouvrit des écrits sur les cultes gaulois au huitième siècle.

Une particularité de la France du nord et surtout de la région des Rèmes (2) est la présence d’autels tricéphales comportant une image centrale objet de la dévotion principale encadrée de 2 figures secondaires.

8 autels de ce type ont été trouvées à partie de 1807 à Reims et alentour et déposés au musée. Plusieurs ont disparus, détruits lors de la 1ère guerre mondiale.
 
AU-006- l’autel du dieu CERNUNNOS

Découvert en 1837 à l’emplacement de la prison de la Bonne Semaine, à l’angle de la rue de l’école de médecine et de la rue Vauthier le Noir, à l’occasion de la construction de l’hôtel Pommery. Il serait plus exact de dire qu’il est attribué à cette divinité dont le nom était le plus présent dans le monde gaulois.
Dieu cornu, (cern = corne) guerrier, de la Mort et des Métaux mais aussi de la Fécondité. Des représentations de Mercure à gauche et d’Apollon à droite encadrent la figure centrale. On y voit aussi un rat en frontispice, 2 béliers et un arbre. La divinité tient une bourse d’où s’échappent des pièces ou du grain ; dans les deux cas, c’est une marque de richesse, de prospérité.
Les Romains l’assimilaient à PLUTON.
Le christianisme le rapprochait de Saint CORNELY ou Saint CORNEILLE (3) Affirmation contestée.
Certains archéologues le rapprochent aussi d’un dieu celtique irlandais, BALAR, dieu de la Mort qui avait 2 frères qui agissaient de consort. Ils formaient 3 incarnations de la même personne dans les autels classiques (3 figures identiques)
A Reims, une stèle en pierre servant de soubassement à l’autel de Cernunnos portait une inscription :
« Aux Dieux Mânes de Caïus César, fils d’Auguste, petit fils du divin pontife, nommé consul et imperator et de Lucius César, fils d’Auguste, petit-fils du divin, prince de la Jeunesse. De la part de la cité des Rèmes. »
Une épitaphe similaire a été trouvée à Trèves mais dans une version plus courte (pas d’allusion à Lucius César)


AU-007- L’autel des dieux tricéphales

Particularité champenoise, il comporte 3 figures identiques, une de face et une de chaque côté. Découvert en 1896 au 26 avenue de Laon. Personnages non identifiés. Un personnage central principal et 2 divinités secondaires.


AU-008- L’autel du dieu au Maillet

Localisation inconnue. C’était le dieu de la lumière, du ciel, de la foudre.

AU-009- L’autel du dieu ESSUS      

Localisation de la découverte inconnue. Dieu forestier et des récoltes.


AU-010- L’autel de la fécondité

Avec 3 phallus en état d’érection. Localisation inconnue.



Autres Autels postérieurs à l'époque Gauloise.



AU-011- Autel des CENT CULOTTES

Une messe chantée en leur honneur fut tenue sur la place Belle Tour (ou s’était  longtemps tenu une prison)  A cette occasion, un autel fut dressé pour une journée en 1854. 

 

AU-012- Autel SAINT TIMOTHEE et SAINT APPOLINAIRE
(Voir EG-160- Saint TIMOTHEE)

Après leur martyr, l’évêque Turpin fit élever un autel près de l’endroit de leur sacrifice, à Buxitus  (La Pompelle) hors les murs. Leurs restes furent ensuite transférés dans l’église ci-dessous. L’empereur Othon demanda la relique de Saint Timothée qui fut transférée en Saxe ou l’empereur fit édifier un monastère. Les restes de Saint Timothée revinrent ensuite à Reims pour être exposés à la cathédrale. Le nom de Timothée viendrait de « Timor = créature de Dieu » L’église fut démolie en 1793. Avant la Révolution, l’église était le point de départ d’une procession qui se rendait à la Pompelle, lieu d’exécution des premiers martyrs rémois.

AU-013- Autel à WOTAN

Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, Reims fut occupé par l’armée prussienne depuis le 14 mai 1870 jusqu’en 1872. Les Prussiens ont édifié un « Autel à Wotan » Dieu germanique de la guerre, de la victoire, du tonnerre et de la tempête et de la ruse. Les Romains l’avaient assimilé au dieu Mercure. En langue scandinave, il est appelé ODIN. Il était réputé « le dieu aux milles surnoms » Cette construction était érigée sur le trottoir à l’angle de la rue de Chativesle et du boulevard de la République. Dés le départ des Prussiens en 1872, les Rémois se hâtèrent de démolir ce symbole de la domination prussienne.

NOTE:
A la Révolution , des autels portatifs ont été créés pour permettre à des curés insermentés (n'ayant pas signé la Constitution Civile du Clergé ) de continuer à pratiquer les offices suivant le mode habituel. Leur nombre est par essence inconnu de même que leur emplacement ( 2 éléments qui ont varié au cours de la période incriminée, leurs utilisateurs étant pourchassés.)

Basiliques

BA-014-Basilique SAINT CHRISTOPHE (de Lycie)

Construite par Saint Nicaise au 4ème S. Saint Remi y fut enterré. Son nom vient de « Kristos (le Christ) et portein (porté) « Sa légende est en rapport avec celle d’un géant surnommé « Réprouvé »


BA-015- Basilique SAINT COSME et SAINT DAMIEN

 Situation : Sur la colline des basiliques, au sud de Saint Remi et Saint Nicaise. Elle donnait sur la via Caesarea (rue du Barbâtre) au 5ème siècle. La basilique était située hors les murs L’église figurait sur le testament de Saint Remi et fut abattue pour vétusté en 1456. Elle a été remplacée sur le même emplacement par l’église des Minimes.
Histoire : Deux frères nés en Cilicie (Arabie).  Ils soignaient les malades sans les faire payer. De ce fait ils étaient appelés « enargyron ». Cosme est devenu le patron des chirurgiens et Damien celui des pharmaciens. Ils ont été martyrisés en 307 ou 310. Ils avaient 3 jeunes frères qui les ont suivis dans le martyr. 


BA-016- Basilique SAINT NICAISE 1

Situation : L’église Saint Nicaise a été construite en un lieu appelé la « colline des basiliques » situé « hors les murs » au sud est de Reims, à l’arrière de la basilique Saint Remi et près de la via Caesarea. Un emplacement occupé actuellement par la maison de champagne Taittinger.
Historique : L’église fut construite sur les ruines d’une petite église appelée SAINT AGRICOLE et SAINT VITAL (voir EG-107) élevée par Jovin en 365 où Saint Nicaise fut d’abord inhumé.
Nicasius, évêque fut martyrisé par les Vandales en 407 ou par les Huns en 450 suivant d’autres sources.
Cette église aurait elle-même été précédée par une église SAINT PIERRE  construite par Saint Xyste (ou Sixte) et qui aurait abrité les corps de ses prédécesseurs, Evre (ou Aper) Materinian, Donatien (mort en 389) Vincent et Sévère.
Le général Gallo-romain Jovin aurait accaparé cette église en l’honneur de son parent Agricole, martyrisé en compagnie de Vitale et en a changé le nom.
L’église fut réparée plusieurs fois ; mais au 12ème siècle, elle était vraiment délabrée.
Une abbaye bénédictine lui avait été adjointe vers 1150. En 1229, une splendide abbaye fut construite jusqu’en  1263 par Hue Libergier dont les travaux servirent d’exemple pour la cathédrale. Puis jusqu’en 1311 par Robert de Coucy. Elle fut appelée la « Sainte Chapelle de Reims » Elle était considérée comme la plus belle église de France et elle était très riche.
Elle possédait son propre rempart qui fut plus tard incorporé dans  les remparts de la ville.
En 1750, lors de travaux, on découvrit un trésor de 800 pièces d’or.
Sous l’abbaye court un réseau dense de souterrains qui descendent jusqu’à 35 mètres sous terre vers des crayères.

A la Révolution, elle fut vendue comme Bien National pour la somme de 50000 livres à un  dénommé Sancerre qui s’empressa de la dépouiller de tout ce qui pouvait être revendu, ne laissant qu’une carcasse de pierre. Quelques mobiliers ont pu être sauvés : la dalle funéraire de Libergier et l’autel, les stalles à Saint Maurice à la cathédrale, un dallage à Saint Remi ainsi que le tombeau de Jovin.

Entre temps, les habitants du quartier avaient fouillé de fond en combles les bâtiments à la recherche d’un trésor qui ne fut jamais trouvé.

La Convention avait décidé qu’à Reims ne devait subsister que 10 églises. Saint Remi étant tout proche, qui devait-on garder ? La présence du tombeau du Saint fit pencher la balance en faveur de cette dernière au grand dam des érudits et esthètes de l’époque. En 1803, les églises furent rendues au culte. Devant l’état de délabrement de l’église, Napoléon la fit raser.

BA-017- Basilique SAINT REMI-1

Antécédents : En 530, la chapelle Saint Christophe  reçoit le corps du Saint. L’église est agrandie. En 760, l’abbaye est fondée. Au 9ème siècle l’église est de nouveau agrandie par Hincmar et appelée SAINT REMI.
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BA-018- Basilique SAINT REMI 2

Construction d’une nouvelle église consacrée en 1049. En 1118/1151, on procéda à la décoration du sanctuaire. En 1162, on procéda à un nouveau prolongement de la nef. En 1181, on installa des contreforts extérieurs. Au 16ème siècle, Robert de Lenoncourt modifia le portail du transept sud en style flamboyant. L’église renferme la sépulture de 3 rois : Carloman, Louis III, Lothaire. Au 19ème siècle, on reconstruisit la tour nord et le haut de la façade. On construisit aussi un nouveau mausolée à un seul étage. La couronne de lumière de 96 bougies fut refaite.

En ce qui concerne l’abbaye construite au XIème siècle, en 1420, 1551 et 1772, les bâtiments ont été  détruits en partie et refaits à chaque fois.
En  1639,  on a démoli la chapelle du 13ème siècle. Puis c’est le tour du logis abbatial en 1670 et du palais abbatial au 18ème siècle.
Les bâtiments restants recueillirent l’Hôtel-Dieu en 1825 jusqu’en 1939. On construisit une chapelle à la place de la bibliothèque construite en 1774. Il en reste des vestiges à l’arrière gauche de la basilique dans les jardins.
En 1914, l’église et l’Hôtel-Dieu subirent d’importants dégâts dus aux bombardements de l’armée allemande. L’ensemble sera reconstruit. C’est maintenant un musée. L’église est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

NOTE : Comme pour les cathédrales, il s’agit d’une approche.


BA-019-Basilique SAINTE CLOTILDE

Situation Place Sainte Clotilde
Ce devait être l’église des Saints et des Saintes de France. Le cardinal avait écrit dans toutes les paroisses de France pour demander des reliques de Saints. Il y a actuellement 250 reliquaires et 2000 reliques exposées dans la crypte de la basilique.
Clotilde était la 2ème épouse de Clovis (465-545) et c’est elle qui l’a poussé à se faire baptiser.
NOTE : Une basilique est une église privilégiée par le pape.
Intérieur : Sur la coupole, peinture du Christ Pantocrator. Des statues en bronze et en marbre. Cette église n’a jamais été terminée. Un projet de 2008 prévoit l’établissement de 104 panneaux  représentant des Saints autour de la coupole (par le peintre Sylvie Le Pallach).
Les plans sont d’Alphonse Gosset (1835-1914) en forme de croix grecque. Elle a été consacrée le 18/05/1904.

Cathédrales

CA-020- Eglise SAINT SIXTE. (Ou SAINT XYXTE) 1

Situation : Elle se trouvait le long de la rue qui menait de la Halle Saint Remi à l’église Sainte Balsamie. Elle était pratiquement contre l’église Saint Jean Césarée. Première citation au début du 7èmesiècle. Mais elle pourrait remonter au début du 4ème siècle. Saint Xyste (46 après JC) fut le premier évêque de Reims. L’église figurait sur le testament de Saint Remi. En 1686, il n’y avait plus que 4 paroissiens. L’évêque Le Tellier la supprima . Certains historiens la considèrent comme étant la 1ère cathédrale de Reims.

 CA-021- Eglise SAINT SYMPHORIEN 2

précédemment         Eglise des APOTRES. Une haute tour du 12ème siècle a longtemps servi de beffroi à la ville. Elle a été détruite en 1796. Elle a servi comme communauté de diacres depuis l'an 400
 

 
 
CA-022- Cathédrale  NOTRE DAME  3

Datée de 401. C’est la 2ème cathédrale. La 1ère fut construite par Saint Sixte. La tradition dit que c’est Saint Nicaise qui  en fut l’instigateur. Certains avancent une construction en 450. Elle est élevée sous l’invocation de Notre Dame. Elle fut construite au nord de la première à l’emplacement de termes gallo-romains. Clovis y fut baptisé avec de nombreux guerriers en 496 (ou 499). La cathédrale fut incendiée au 8ème siècle.

CA-023- Cathédrale NOTRE DAME   4

La construction débuta en 817 sur le même emplacement que la précédente. Elle s’acheva en 852, date de sa consécration par l’évêque Hincmar. En 976, on entreprit des travaux d’amélioration des décors. On a agrandi la nef et construit une tour-porche. La façade a été refaite en 1152. Cet édifice fut détruit le 6 mai 1210 par un incendie qui détruisit une bonne partie du quartier (rappel : les maisons étaient pratiquement toutes en bois).

CA-024- Cathédrale NOTRE DAME 5

Situation : La façade donne sur la place du Cardinal Luçon et longe la rue Robert de Coucy.
Elle recouvre l’emplacement des 2 cathédrales précédentes
L’Archevêque envoya des chanoines à travers toute la France pour monnayer des dons contre des Indulgences. Le succès de l’opération fit que l’on pu démarrer les travaux en 1211. Le gros œuvre était terminé en 1275, suivi successivement par 4 architectes : Jean D’Orbais-Jean Le Loup- Gaucher de Reims et Bernard de Soissons. Les 3 architectes suivant Jean d’Orbais suivirent en général ses options ce qui amena une grande homogénéité de l’édifice.
Contrairement aux églises romanes, les murs n’étaient plus porteurs. Ils étaient maintenus par des contreforts à double étage. Ce qui permit de percer les murs avec de larges baies munies de vitraux à l’origine. La tour sud fut achevée en 1445 et la tour nord vers 1475.Tout le pourtour de la cathédrale était garni de 2300 statues. Un labyrinthe était dessiné sur les sols avec des pavés de couleur. Mais les chanoines se plaignirent que les enfants jouaient à la marelle dessus. Il fut donc détruit.
La 1ère messe a été dite en 1242.
La tour sud fut terminée en 1430. Elle faisait 1 mètre de moins que la tour nord. En 1570, on y trouvait la cloche "Charlotte".

26 rois ont été sacrés dans ces édifices, jusqu’à Charles X (excepté) et Louis XVIII.

Au 13ème siècle on cassa les vitraux peints pour que la lumière entre en plus grande quantité. En 1481, un incendie détruit les combles. Le manque d’argent en 1516 ne permit pas de poursuivre l’œuvre suivant les plans établis : 7 flèches dont la plus haute aurait monté à 170 mètres.
La cathédrale souffrit énormément de la 1ère guerre mondiale, la toiture fut incendiée. Des voix se sont élevées pour que l’on laisse les ruines en l’état au titre de souvenir de la barbarie. Heureusement il fut décidé de la reconstruire et c’est l’architecte Henri Deneux qui s’en chargea. En 1965, la cathédrale fut au centre des cérémonies de réconciliation entre la France et l’Allemagne. En 1991, elle fut classée au patrimoine de l’Unesco.

NOTE : vu l’importance du sujet ceci n’est qu’une approche. Vous pouvez compléter par les documents cités dans la bibliographie (surtout les 2 derniers).
Grandes Orgues :

Un premier orgue aurait été installé en 1247.
En 1470, l’orgue est mentionné pour la 1ère fois sous l’archevêque Jean Juvenal des Ursins (environ 1431.)
Le 24/07/1481, un incendie de la toiture endommage l’orgue.
En 1487, un grand corps de style gothique est installé.
Le 21/03/1489, l’orgue reconstruit par Oudin est réceptionné.
En 1571, remplacement de l’orgue de 1470 par Denys Collet avec installation d’un meuble Renaissance.
En 1619, Nicolas Hoquet intervient pour ajouter 5 souffleries.
En 1647, le menuisier rémois Jean Thury et le facteur Emile Enocq interviennent.
Le rémois Nicolas de Grigny (1672-1703) est l’organiste de 1696  à 1703.
Pendant cette période, le rémois Jean Vuisbecq apporte quelques modifications.
En 1728, François Thierry intervient.
En 1765, Louis Pégonard apporte quelques modifications.
L’orgue est respecté à la Révolution.
En 1811, le Rémois François Dallery et le facteur René Cochu font des modifications.
De 1845 à 1849, le facteur John Abbey (1780-1859) apporte de nouvelles modifications.
L’orgue comporte 53 jeux et 3516 tuyaux.
En 1850, Auguste Misset apporte des rectifications.
En 1874, intervention d’Emile Dejardin.
Le 31/07/1886, nouvelle restauration suite à un orage.
De 1914 (19 septembre) à 1918, la cathédrale est bombardée et l’orgue est détruit.
En 1937, le facteur Victor Gonzalez (02/12/1877-03/06/1956) réalise un nouvel instrument avec 86 jeux et 6742 tuyaux, ce qui en fait le 4ème orgue de France.
Pendant la 2ème guerre mondiale, l’instrument souffre de l’humidité et n’est plus entretenu.
Pour le 800ème anniversaire de la cathédrale, une restauration partielle a été faite.

Orgue de chœur :

Réalisé en 1842 par John Abbey avec 16 jeux.
Détruit à la 1ère guerre mondiale, restauré.

 Horloge astronomique :

Au 14ème siècle, l’Archevêque Léonard d’Etampes de Valençay achète à la Chartreuse du Mont-Dieu dans les Ardennes et en provenance de son annexe de Reims. Cette horloge n’avait jamais été  entretenue.
En 03/1668, l’horloger Jean Leblanc installe un nouveau mouvement.
En 1775 l’horloger Homs effectue quelques réparations
En 1873, l’horloger Vérité installe un nouveau mécanisme. L’ancien est remisé dans les greniers de l’hôpital Saint Marcoul. Il disparut pendant la 1ère guerre mondiale.
Le nouveau mécanisme est déménagé dans le centre de la France en 1938. Après la guerre, il fut réparé et restauré grâce au fonds de JD Rockefeller par l’horloger Ungerer. Cette entreprise existe depuis 1859 jusqu’en 1989. Vers 1980, l’entreprise intervient de nouveau pour une restauration.

Chapelles

CH-025- Chapelle des ANGES

Situation : Entre la place Godinot et la rue du Barbâtre. Datée du 7ème siècle. Elle était dédiée aux Anges et à l’Archange Saint Michel en particulier. Son nom fut déformé en « Anches ».


 CH-026- Diaconat des APOTRES

Il a été créé par l’archevêque Bétause, 4ème évêque de Reims intronisé en 312. Jusque là, les chrétiens de Reims ne disposaient que d’une petite chapelle et un cimetière hors les murs. L’archevêque demanda au pape sylvestre II  que le siège archiépiscopal soit transféré dans cette église située intramuros. Ce qu’il accepta, en faisant ainsi  la première cathédrale de Reims. L’église disparut au 18ème siècle.


CH-027- Chapelle du CHATEAU DE PORTE MARS

Elle fut construite par l’archevêque Séulfe en 924. Elle fut détruite avec le château au 16ème siècle.


CH-028- Chapelle et Abbaye de CLAIRMARAIS

Situation : Entre les rue de Vesle et de Thillois. Reconnues par l’archevêque Jean de Courtenay le 17 avril 1364. Etablissement modeste car il n’y avait que  13 religieuses. Au 15ème siècle, leur nombre était tombé à deux. L’abbaye cessa d’exister en 1473. Les bâtiments devinrent un simple prieuré. La chapelle exista jusqu’au début du 19ème siècle. 

CH-029- Chapelle du COLLEGE DES BONS ENFANTS

Situation : rue de l’Université
Fondé  vraisemblablement en 1210/1220. Le premier règlement date de 1245. Au début, il devait s’agir d’un simple internat. Les pensionnaires portant uniforme devaient suivre la vie commune, assister aux Offices et à l’usage exclusif du latin. Ils ne sortaient en ville qu’accompagnés. Ils allaient en cours dans des écoles extérieures. En 1546, les écoles de la rue de la Fourbisserie (rue Carnot actuelle) furent transférées au Collège des Bons Enfants. En 1548, Charles de Lorraine fonda l’Université de Reims dont il installa une composante : la faculté des Arts au Collège.
Le collège fut supprimé en 1792. En 1804, le Lycée s’implanta dans les lieux  avant de s’installer dans les années 1950 avenue Clemenceau. C’est le Collège « Université » qui a pris la place.
Les anciens bâtiments avaient disparu en 1876, remplacés en 1885 par des bâtiments neufs. La chapelle construite à cette occasion au fond des bâtiments est désaffectée depuis 50 ans.

NOTE : Parallèlement à la rue de Contrai, Il existait jusqu’en 1867 une chapelle dédiée à Saint Patrice depuis 1547. On l’a démoli pour  construire un réfectoire ce qui permit en 1974  la découverte  d’un morceau du rempart Gallo-Romain. (Voir CH-048- Saint Michel)


CH-030- Ecole  NOTRE DAME

Situation : 8 rue Saint Pierre les Dames. Sur l’emplacement de l’hôpital Saint Antoine (voir ci-dessus) et de la Congrégation. L’école a restauré et conservé la chapelle de 1750.
Ecole de la maternelle aux classes supérieures.

CH-031- Collège des ESCREVES (ou ECREVES)
Situation : Entre la rue des Ecrevés et la rue de la Grosse Ecritoire, derrière l’hôtel de ville.
Collège créé  par Oubril l’Ecrevé (6 orthographes connus) pour  des jeunes gens destinés à l’état ecclésiastique. Un bâtiment du 16ème siècle était encore visible au  19ème siècle. Le collège a du disparaître lorsque le Collège des Bons Enfants a pris son essor. En 1593, les Capucins s’y sont installés provisoirement. En 1633,  elle marqua le début de l’Hôpital Général.  En 1635, c’était une maison de protection pour filles et femmes occupées à des travaux de broderie.


CH-032- Chapelle FOUJITA
Dite aussi : NOTRE DAME DE PAIX

Situation : Rue du Champ de Mars
Historique : En 1959, le peintre japonais Fuguharu Foujita, en France depuis 1913 est saisi par la Foi. Pour le baptême, il choisit le prénom Léonard en hommage à Léonard de Vinci.  Il décide de construire et décorer une chapelle pour marquer cet évènement. Le PDG du champagne Mumm lui offre un terrain ou la construction  est entreprise sous la direction de l’architecte Maurice Clauzier. Le bâtiment de style néo-roman est achevé en 1966. Les murs intérieurs sont intégralement recouverts de fresque de l’artiste. Les vitraux exécutés par Charles Marcq sont également de lui. En 1992, la chapelle est inscrite aux monuments historiques. En 2003, les cendres de Foujita furent disposées derrière l’autel suivies en 2009 par ceux de sa femme.

CH-033-  Chapelle des LONGUEAUX

Des religieuses de l’ordre de Fontevrault étaient établies près de Chatillon sur Marne. A la suite de nombreuses opérations militaires dans le secteur, elles demandèrent  à venir s’installer dans les murs de la ville. Ce qui fut accordé. Le Chapitre mit à leur disposition une maison rue de Longueau (rue Saint Just actuel).

CH-034- Chapelle NOTRE DAME DE BON SECOURS

Situation : Dans les bâtiments de l’HÔTEL-DIEU. Elle existait apparemment depuis le 14ème siècle. Elle ouvrait sur la rue du Puits-Taira (place M.T. Herrick actuelle) Elle était réservée à l’usage exclusif des Dames de l’Hôtel-Dieu. Elle fut détruite en 1827 lors de la construction du palais de justice. (Voir CH-049- Chapelle SAINT NICOLAS)


CH-035- Congrégation NOTRE DAME DE NAZARETH - Chapelle

En 1878, les Religieuses de Nazareth demandent l’autorisation d’ouvrir un collège.
Puis, Ce sera l’institution COLBERT en 1930 et enfin le lycée JEAN XXIII.
Situation : 18 rue Andrieux.
Historique : la chapelle date de 1935. L’architecte fut André Ragot (1892-1981). Projet Art-déco.  Plafond peint par Adrien Sénéchal.

CH-036-Chapelle NOTRE DAME DE LA PAIX
Dite aussi « Chapelle Foujita » Voir CH-032 

CH-037- Chapelle NOTRE DAME  DU CLOITRE

Situation : Dans la cour du Chapitre, à gauche de la cathédrale. Elle existait depuis le 11ème siècle. C’était précédemment le réfectoire des moines.

CH-038- ŒUVRE DIOCESAINE DES RETRAITES
Chapelle de la Maison de retraite pour Dames

Situation : 1 rue de Louvois
Bâtiment construit en 1924.

 CH-039- Chapelle de la maison des ORPHELINS
Dite de l’ENFANT JESUS

Situation : 48 rue du Barbâtre
En 1670, un chanoine Rémois, Nicolas Roland ouvrit une maison pour recevoir des orphelins et aux pauvres. Ils pourront y recevoir gratuitement un enseignement scolaire. Une femme charitable, madame Varlet avait ouvert conjointement une maison de même genre rue du Bourg Saint Denis. Suite à des désaccords avec le conseil de ville, elle déménagea dans une maison contigüe à celle de Nicolas Roland. Celui-ci en repris la direction et acheta un immeuble près des siens pour agrandir son action (48 rue du Barbâtre actuelle) Des sœurs vinrent participer à l’encadrement. Elles formeront la Congrégation de l’Enfant Jésus. En 1674, il construisit la chapelle de la Congrégation. Il tomba gravement malade et décéda le 27/24/1678 à l’âge de 34 ans.

 CH-040- Chapelle de la maison de retraite
des  petites SŒURS DES PAUVRES

Situation : 38 rue de Bétheny
Elles étaient établies à Reims depuis 1875, et installées rue Neuve (Gambetta actuelle) Leur maison actuelle date d’entre les 2 guerres mondiales. suite à un manque de vocation, elles vont quitter Reims en 2013. Il y a 2 candidats civils à la reprise. Ils devront respecter des conditions draconiennes concernant les résidents et le personnel mais aussi garder l’aumônier et la chapelle.

 CH-041- Chapelle PALATINE
Dite aussi chapelle des SACRES

Situation : Entre le palais du Tau (ancien archevêché) et la cathédrale. La construction date vraisemblablement de la période 1207/1226. Les rois venaient y prier la nuit précédant le sacre. Elle communiquait avec la grande salle du palais. La chapelle supérieure a servi de prison de 1794 à 1825. La chapelle inférieure sert de dépôt lapidaire.


CH-042- Chapelle SAINT BENOIT

Situation : Rue de Pontgivart, côté impair. Quartier du faubourg de Laon.
Historique : En fin 19ème siècle, devant l’expansion du nombre d’habitants du quartier, le besoin se fit sentir de la création d’une église.
On construisit d’abord une chapelle sur le plateau des 3 Piliers où on voyait encore fin 19ème siècle 3 piliers reliés entre eux, restes d’un temple ou d’un palais gallo-romain. Ce fut un lieu d’exécution jusqu’à la fin du siècle.
La chapelle fut construite à partir du 24 avril 1892. La première messe fut donnée le 28 octobre 1894.La cloche dénommée « Marie-Bénédicte » sonna pour la seule et unique fois de sa carrière. La chapelle a été consacrée le 16-12-1894.
En 1905, lors de la Séparation de l’église et de l’état, le terrain d’assise fut prêté pour 70 ans par la ville à la paroisse qui transforma la chapelle en salle paroissiale. La chapelle fut démolie en 1975 et remplacée par des immeubles d’habitations. Voir EG-



CH-043- Chapelle de SAINT DENIS

Construite en 935. Elle fut abattue pendant la guerre de 100 ans pour que les matériaux puissent servir à compléter le rempart.


CH-044- Chapelle SAINT GUILLAUME

C’était la chapelle de l’Hôpital des Filles fondé au 17ème siècle.
Guillaume de Malavalle (ou Maleval) mort en 1157 qui construisit les bâtiments fonda l’ordre des Guillemittes.


CH-045- Chapelle SAINT JOSEPH
Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes

Fondé en 1684 par Jean Baptiste de la Salle.
Situation : rue Neuve et rue de Contrai. Les Frères étant expulsés en 1791, les bâtiments (dont la chapelle) furent détruits Les Frères revinrent en 1800.


CH-046- Chapelle SAINT JOSEPH

Situation : 177 rue des Capucins
Historique : Etablissement construit en 1874. La Chapelle est incluse dans le collège dirigé par les jésuites (Frères des Ecoles Chrétiennes) Elle longe la rue des Capucins. Son ancienne entrée était rue de Venise. Accès actuel par l’établissement scolaire. Saint Joseph était dit « de Nazareth » époux  de Marie, mère de Jésus.

CH-047- Chapelle SAINT LAURENT

Saint Laurent, martyr (210/220-256) De la Congrégation des Filles-Dieu. L’église figurait sur le testament de Saint  Remi. Elle était connue au 6ème siècle.  En ruine, elle fut détruite au 8ème siècle.

 CH-048- Chapelle  SAINT LAURENT

Situation : dans le quartier de la Verrerie près du parc des Expositions
Construite en 1970.

CH-049- Chapelle SAINT LOUIS


Situation : Impasse du Moulin  Brûlé actuel. Lieu d’implantation de l’hôpital des « cancérés » créé par le chanoine Godinot en 1740.



CH-050- Cave SAINT MAUR

Au 19ème siècle, on découvrit un caveau antique sous l’église. On l’a aussi appelé « Mauron »

CH-051- Chapelle SAINT MICHEL

Voir OR-127- Oratoire SAINT MICHEL

Situation : Sur la porte Bazée. Il (ou Elle) figurait sur le testament de Saint Remi. Il (ou elle) était connu(e) au 6ème siècle. Construit par Gondebert. Il (ou elle) joignait l’appartement de Saint Rigobert, lui aussi sur la porte Bazée. En 970, il prit le nom de Saint PATRICE quand la reine Gerberge y déposa des reliques de ce saint Irlandais. Le Roi Louis le  Débonnaire en a fait cadeau à sa fille et son gendre l’a fit raser.


CH-052- Chapelle SAINT NICOLAS

Situation : dans les locaux de l’Hôtel Dieu fondé au 9ème siècle. La chapelle longeait la rue du Trésor. Elle exista jusqu’en 1827 date à laquelle l’Hôtel Dieu fut transféré à l’abbaye Saint Remi e la place fut prise par le palais de justice. Une 2ème chapelle existait, voir NOTRE DAME DE BON SECOURS (CH-032)


CH-053-Chapelle SAINT NICOLAS

A droite de la cathédrale. Elle fut détuite en 1290 pour la construction du palais de l'Archevêque.

CH-054- Chapelle SAINT NICOLAS DU VIRLOUZET
(ou : Au ) ( ou VIDOULET)
Nom précédent : Saint Nicolas de Vilacerta

Situation : près de l’église SAINT MAURICE Hors les murs au lieu-dit "La Naue Saint Nicolas". Vu sur un plan parcellaire d’octobre 1776. Aurait existé depuis le 11ème siècle. Détruite en 1359,

CH-055- Chapelle SAINT NICOLAS DU VIRLOUZET

Deuxième chapelle du même nom. Elle est indiquée existante de 1400 à 1673.
Situation: Derrière les Cordeliers d'après le plan Moreau. 

 
CH-056- Chapelle SAINT PATRICE

Construite en 1547 dans le ressort du Collège des Bons Enfants. Elle a été transformée en salle de cours  par la suite.


CH-057- Chapelle SAINT PATRICE

Voir CH-049- Chapelle SAINT MICHEL


CH-058- Chapelle SAINT PATRICE

Construite en 1866  dans le jardin du Séminaire. Voir CH-066- Séminaire


CH-059-Chapelle SAINT PIERRE

Situation: dans le cloître ? près du logis de Clovis. 


CH-060- Chapelle SAINT XYXTE

Chapelle (ou Oratoire) du 5ème siècle. Elle fut détruite en 1676 car elle ne comptait plus que 2 paroissiens.
Le nom vient de Sion (Dieu) et Status (Etat). Le Saint a été pape de 432 à 440.


CH-061- Chapelle SAINT SIXTE

Situation : Aumônerie étudiante de Reims Management School. 2 rue Pierre Taittinger dans le quartier Croix Rouge.

CH-062- Chapelle SAINT SYMPHORIEN

Voir CH-064 -Chapelle Sainte Marguerite.


CH-063-Chapelle SAINT TIMOTHEE et APPOLINAIRE

Les corps des 2 martyrs y ont été déposés. Détruite en 1115.


CH-064- Chapelle SAINT VINCENT

Ses  vestiges furent  découverts lors de fouilles place de République, à peu près en face de l’entrée du boulevard Jules César. Elle serait daté du 4 ou 5ème siècle.


CH-065- Chapelle de SAINTE AGNES

Situation : Au début de la route de Reims au Mont D’or. Il existait une maison de prostitution que Saint Remi fit fermer et démolir. A la place on construisit la chapelle. Le chanoine Goujon  de Saint Symphorien, décédé en 1304, l’avait mise sur son testament. 

CH-066-  Chapelle SAINTE ANNE
Dit aussi SAINT LADRES AUX FEMMES ou SAINT LAZARE

Situation : Hors les Murs, devant Fléchambault. Elle figurait sur le testament de Saint Remi. Connue au 6ème siècle. Depuis 1146, c’était un hôpital de femmes atteintes de la lèpre. La chapelle fut démolie en 1750.

CH-067- SAINTE CHAPELLE

Situation : rue de la Corbeille d’Or   (rue du Petit Four actuelle). Elle est datée de 1562. Composée d’une chapelle haute et d’une chapelle basse.


CH-068- Chapelle SAINTE CROIX

Situation : cimetière du Nord ouvert en 1787, Dans cette chapelle  on a déposé le corps du marquis de Rougeville plus connu sous le nom de «chevalier de Maison Rouge ». A la suite d’un complot où il voulait sauver Louis XVI et la Reine. Le complot ayant échoué, il a entamé d’autres actions et complots. Mort fusillé en 1814 à Reims. La chapelle est classée aux monuments historiques.


CH-069- Chapelle SAINTE GENEVIEVE

Situation : Dans le Cimetière de l’ouest créé en 1895. La chapelle a été construite par monsieur Eugène Roederer.

CH-070- Chapelle SAINTE MARGUERITE

Situation : Dans l’Hospice des religieuses de Saint Basle.  On l’appelait aussi chapelle Saint-Symphorien.  Les chanoines de Saint Symphorien étaient tenus d’y faire une messe tous les ans. Elle figurait sur le testament de Saint Remi et était connue au 6ème siècle. Délabrée, elle fut désaffectée et finit comme cellier en 1700.

CH-071- Chapelle SAINTE MARIE AUX CACHOTS
Dite aussi SAINTE MARE

Dans le chapitre de Reims. Elle jouxtait la prison. Bâtie en 1211.


CH-072- SEMINAIRE

Dès le 24 décembre 1563 fut créé le 1er séminaire de France. Première installation au 51 rue du Barbâtre actuelle. Les cours avaient lieux en différents endroits en 1587 : Dans le cloitre du Chapitre, dans la chapelle Saint Patrice du Collège des Bons Enfants. En 1587, on construisit de nouveaux bâtiments et l’ancien séminaire fut prêté aux catholiques anglais réfugiés à Reims puis en 1596, vendus aux Chartreux du Mont-Dieu.

En 1680, l’archevêque Charles Maurice Le Tellier reconstruisit les bâtiments qui étaient en mauvais état. En 1870, les bâtiments furent reconstruits dans un style néo-Renaissance par l’architecte de la ville, Narcisse Brunette (Voir CH-054- Chapelle SAINT PATRICE)

CH-073- Chapelle des "SŒURS DE L’IMMACULEE CONCEPTION"

Situation : 74 rue de Talleyrand Reims- Dans le Home Saint Louis, maison d’accueil pour jeunes filles de 15 à 25 ans.


CH-074- Le TIERS ORDRE FRANCISCAIN

Créé en 1221 après la rédaction de la règle des Frères Mineurs par Saint François D’Assise. La Révolution lui a porté un coup sévère mais s’est redressé surtout au 19ème siècle grâce à l’action d’un patron catholique d’une filature près de Reims, à Val des Bois (Warmeriville) Léon Harmel qui convoqua une réunion en juillet 1893 pour reformuler les règles dans le catholicisme et l’action sociale. Depuis 1978, l’ordre s’appelle le Tiers Ordre séculier.
Leur maison de Reims a été détruite par les bombardements allemands de la 1ère guerre mondiale.



CH-075- Chapelle Westleyenne-Anglicane

Situation : rue des Moissons.
Au 19ème siècle, Jonathan Holden, un industriel anglais du textile est venu s’installer à Reims. Il a employé jusqu’à 1200 ouvriers. Il avait fait venir d’Angleterre ses cadres, ingénieurs et contremaîtres. Il leur a construit des logements et une chapelle implantée dans l’usine en 1877.   Le quartier a été rasé par les bombardements allemands pendant la 1ère guerre mondiale.