CV-077- Couvent de L'ADORATION REPARATRICE
Situation :
A l'emplacement de la Belle Tour, la plus imposante des tours du
rempart du 14ème siècle démolie en 1817. Actuellement boulevard de la
Paix devant la place Paul Jamot. Le couvent a été démoli au début 20ème
siècle pour lzisser la place à un immeuble d'habitation. Une chapelle de
ce nom existe aussi à l'intérieur de la cathédrale.
CV-078- Couvent des CAPUCINS
Situation : Dans la rue du même nom.
Les Capucins étaient venus à Reims en 1593 mais eurent quelques déboires avec le Conseil de Ville qui leur valu d’être expulsés en 1596. La protection de la famille de Lorraine leur permit de revenir en 1613.
L’église
a été bâtie en 1620 et dédiée à Saint René d’Angers. Elle fut démolie
en 1792. Le couvent attenant a servi à un hôpital militaire puis à une
entreprise, la filature Benoist. Les bâtiments disparurent petit à petit
et il n’en reste aucun vestige.
CV-079- Couvent des CARMELITES.
Situation : Il ouvrait sur l’impasse des Carmélites ; rue du Chapelet à l’époque.
Il
porte le nom d’une communauté religieuse fondée par madame de Bouvant
(décédée en 1677) et qui habitait au Carmel du Jard depuis 1636. Elle
s’était installée provisoirement dans l’abbaye Saint Pierre les Dames.
La Congrégation fut dissoute à la Révolution. Les Sœurs revinrent de
1815 à 1857 mais elles ont été chassées par les travaux de prolongement
de la rue Libergier. Elles s’installeront rue du Barbâtre. Le couvent
fut détruit pendant la 1ère guerre mondiale.
CV-080- Couvent des CARMES
Situation : rue des Carmes.
Le
couvent a été créé en 1292 puis a du quitter Reims. Les Carmes sont
revenus en 1320 et ont d'abord fondé un oratoire. Leur église fut
construite en 1342 et dédiée en 1381. L’église fut rasée à la Révolution
et les bâtiments du couvent accueillirent les Frères de Ecoles
Chrétiennes jusqu’en 1835. Ils devinrent ensuite dépôt royal d’étalon
puis caserne après 1848.
CV-081- Couvent des CLARISSES 1
Connu aussi sous le nom de Couvent des PAUVRES CLARISSES
Situation : l’abbé de Saint Denis donna aux Clarisses un terrain à l’angle de la rue du Jard et de la rue Neuve (Gambetta actuelle) qui était Hors les Murs à l’époque.
Les Clarisses se sont établies à Reims depuis 1220 à la demande de l’archevêque Guillaume de Joinville. A l’origine, c’était un ordre mendiant.
En 1237, l’abbesse demanda à l’Archevêque de consacrer l’église du couvent sous le nom d’Elisabeth de Hongrie
Les bâtiments furent détruits en 1400 par un incendie.
Situation : l’abbé de Saint Denis donna aux Clarisses un terrain à l’angle de la rue du Jard et de la rue Neuve (Gambetta actuelle) qui était Hors les Murs à l’époque.
Les Clarisses se sont établies à Reims depuis 1220 à la demande de l’archevêque Guillaume de Joinville. A l’origine, c’était un ordre mendiant.
En 1237, l’abbesse demanda à l’Archevêque de consacrer l’église du couvent sous le nom d’Elisabeth de Hongrie
Les bâtiments furent détruits en 1400 par un incendie.
CV-082- Couvent des CLARISSES 2
La reconstruction eut lieu sur le même terrain. La nouvelle église fut consacrée en 1404 sous l’invocation de la Vierge et de Sainte Claire. L’église fut détruite en 1794. Dans les vestiges des bâtiments s’installa une filature puis des Visitandines en 1827. Et enfin en 1838, des religieuses du Bon Pasteur.
CV-083- Couvent de la CONGREGATION NOTRE DAME 1
Situation : rue du Barbâtre dans la 1ère maison des Carmélites, en 1636. La maison et la chapelle ouvraient dans cette rue.
Les religieuses enseignaient aux jeunes filles de 4 à 18 ans Les premières classes ouvrirent en 1638. Les Dames de la Congrégation furent expulsées en 1792. L’église fut transformée en grange puis en écurie avant d’être démolie avec tous les autres bâtiments.
CV-084- Couvent de la CONGREGATION NOTRE DAME 2
En 1803, les sœurs purent reprendre leur enseignement rue de la Couture. En 1807, elles déménagèrent dans l’ancienne maison des Magneuses, rue de la Perière. Elles purent acheter en 1820, l’ancien hôpital des Antonins (ou Saint Antoine) transformé en filature à la Révolution. En 1836, elles achetèrent l’un des pavillons du 17ème siècle de l’abbaye Saint Pierre les Dames.
CV-085- Couvent des CORDELIERS 1
Situation : rue des Cordeliers actuelle. En place de 1235 à 1245.
CV-086- Couvent des CORDELIERS 2
Situation : Entre l’église Saint Symphorien et le rempart.
En 1245, les Franciscains fondèrent le
couvent avec une soixantaine de religieux. L’église gothique de 1245
fut agrandie par la construction de chapelles additionnelles
successives. En 1450, un incendie détruisit la bibliothèque qui fut
reconstruite.
En 1722, fut édifié un autel « à la Romaine » qui a ensuite été transporté à Verzy. Le couvent a existé jusqu’au 19ème siècle. A la Révolution, on y avait installé un bureau de vente des Biens Nationaux. L’église a été vendue à des particuliers en 1813. Ils l’ont utilisé comme grange puis l’ont démoli. En 1905, les bâtiments de l’ex couvent étaient occupés par l’entreprise textile Lainé qui a été détruite pendant la 1ère guerre mondiale, un square a été aménagé pour présenter les ruines du monastère.
En 1722, fut édifié un autel « à la Romaine » qui a ensuite été transporté à Verzy. Le couvent a existé jusqu’au 19ème siècle. A la Révolution, on y avait installé un bureau de vente des Biens Nationaux. L’église a été vendue à des particuliers en 1813. Ils l’ont utilisé comme grange puis l’ont démoli. En 1905, les bâtiments de l’ex couvent étaient occupés par l’entreprise textile Lainé qui a été détruite pendant la 1ère guerre mondiale, un square a été aménagé pour présenter les ruines du monastère.
CV-087- Couvent des DAMES de LORRAINE
Certains auteurs font état d'un couvent de ce nom au 18ème siècle. Situation inconnue. Peut-être s'agit-il d'un couvent portant un autre nom plus usité ? Peut-être s'agit' il de l'abbaye Saint Pierre les Dames dont l'abbesse à cette époque était de la famille de Lorraine.
CV-88- Couvent des FILLES-DIEU
Connu en 1339, en succession du béguinage. Son but : aider les femmes de mauvaise vie et les miséreux.
CV-089- Couvent des JACOBINS 1
Appelé aussi Couvent des FRERES PRECHEURS. ou des DOMINICAINS. Le 1er établissement remonte à 1219. Ils ont été accueillis par l’Archevêque Guillaume de Joinville dans des maisons lui appartenant près du Château de Porte Mars. Saint Dominique (1170-1215)
En 1235, ils s’installeront rue Neuve (Gambetta) à l’angle de la rue de Venise.
C'est
un ordre mendiant. Choisis par le Pape pour pratiquer l'Inquisition.
Les tortures apparurent en 1252. (il n'y en eut pas à Reims) L'ordre a
été supprimé de 1790 à 1850. Les moines ont été expulsés en 1903 et sont revenus en1920.
CV-090- Couvent des JACOBINS 2
En
1246, les Jacobins s’installent entre les rues Chanzy et Brûlé
actuelles. Leur église a été bâtie entre 1250 et 1280. C’était un des
plus grands édifices de Reims. Les bâtiments annexes avaient été établis
pour une centaine de religieux. Les bâtiments abritaient souvent des
réunions profanes. C’est aussi là que le peuple fut convoqué le 16 mars
1789 pour élire les députés aux Etats Généraux et établir les cahiers de
Doléance. Les Jacobins durent partir avec l’abolition des vœux de
religion et la vente au titre des Biens Nationaux. Le 8 avril 1791, on y
célébra un service pour l’âme de Mirabeau dans l’église qui fut démolie
à partir de 1792. Après le percement de la rue des Jacobins, les bâtiments restant étaient encore visibles au 19ème siècle. Une usine s’y était installée. Après les destructions de la 1ère guerre mondiale, un square fut établi pour mettre en valeur les vestiges.
CV-091- Couvent des JESUITES
En fin 16ème siècle, ils viennent à Reims. Ils sont d'abord logés au collège des Ecrevés. Puis ils achètent l'hôtel de Cerny. Puis ils vont à SAINT MAURICE. Ils sont évincés en 1763 . Les bâtiments deviennent l'hôpital Général.
CV-092- Couvent SAINT AUGUSTIN
Les Augustins se sont installés sur le terrain en 1320 qui avait été précédemment occupé par les Frères Pénitenciers de Jésus-Christ depuis 1261. Ce couvent est devenu école d’anatomie puis collège Constitutionnel en 1792. En 1794, l’école des Beaux Arts fut installée temporairement dans le couvent. Les bâtiments servirent aussi pour les réunions de la Société Populaire de Reims puis par la Société Libre d’Emulation. Ce fut ensuite une manufacture privée puis un dépôt de salpêtre et enfin le Petit Séminaire. Il abrita les services de la mairie de 1917 à 1927 (mairie incendiée pendant la 1ère guerre mondiale.
NOTE : 2 ordres, les VISITANDINES en 1635 et les MISSIONNAIRES en 1665 demandèrent à venir s'installer à Reims. Cela leur fut refusé par le Conseil de Ville au motif du nombre déjà important des ordres religieux en place.
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