lundi 22 avril 2013

Basiliques

BA-014-Basilique SAINT CHRISTOPHE (de Lycie)

Construite par Saint Nicaise au 4ème S. Saint Remi y fut enterré. Son nom vient de « Kristos (le Christ) et portein (porté) « Sa légende est en rapport avec celle d’un géant surnommé « Réprouvé »


BA-015- Basilique SAINT COSME et SAINT DAMIEN

 Situation : Sur la colline des basiliques, au sud de Saint Remi et Saint Nicaise. Elle donnait sur la via Caesarea (rue du Barbâtre) au 5ème siècle. La basilique était située hors les murs L’église figurait sur le testament de Saint Remi et fut abattue pour vétusté en 1456. Elle a été remplacée sur le même emplacement par l’église des Minimes.
Histoire : Deux frères nés en Cilicie (Arabie).  Ils soignaient les malades sans les faire payer. De ce fait ils étaient appelés « enargyron ». Cosme est devenu le patron des chirurgiens et Damien celui des pharmaciens. Ils ont été martyrisés en 307 ou 310. Ils avaient 3 jeunes frères qui les ont suivis dans le martyr. 


BA-016- Basilique SAINT NICAISE 1

Situation : L’église Saint Nicaise a été construite en un lieu appelé la « colline des basiliques » situé « hors les murs » au sud est de Reims, à l’arrière de la basilique Saint Remi et près de la via Caesarea. Un emplacement occupé actuellement par la maison de champagne Taittinger.
Historique : L’église fut construite sur les ruines d’une petite église appelée SAINT AGRICOLE et SAINT VITAL (voir EG-107) élevée par Jovin en 365 où Saint Nicaise fut d’abord inhumé.
Nicasius, évêque fut martyrisé par les Vandales en 407 ou par les Huns en 450 suivant d’autres sources.
Cette église aurait elle-même été précédée par une église SAINT PIERRE  construite par Saint Xyste (ou Sixte) et qui aurait abrité les corps de ses prédécesseurs, Evre (ou Aper) Materinian, Donatien (mort en 389) Vincent et Sévère.
Le général Gallo-romain Jovin aurait accaparé cette église en l’honneur de son parent Agricole, martyrisé en compagnie de Vitale et en a changé le nom.
L’église fut réparée plusieurs fois ; mais au 12ème siècle, elle était vraiment délabrée.
Une abbaye bénédictine lui avait été adjointe vers 1150. En 1229, une splendide abbaye fut construite jusqu’en  1263 par Hue Libergier dont les travaux servirent d’exemple pour la cathédrale. Puis jusqu’en 1311 par Robert de Coucy. Elle fut appelée la « Sainte Chapelle de Reims » Elle était considérée comme la plus belle église de France et elle était très riche.
Elle possédait son propre rempart qui fut plus tard incorporé dans  les remparts de la ville.
En 1750, lors de travaux, on découvrit un trésor de 800 pièces d’or.
Sous l’abbaye court un réseau dense de souterrains qui descendent jusqu’à 35 mètres sous terre vers des crayères.

A la Révolution, elle fut vendue comme Bien National pour la somme de 50000 livres à un  dénommé Sancerre qui s’empressa de la dépouiller de tout ce qui pouvait être revendu, ne laissant qu’une carcasse de pierre. Quelques mobiliers ont pu être sauvés : la dalle funéraire de Libergier et l’autel, les stalles à Saint Maurice à la cathédrale, un dallage à Saint Remi ainsi que le tombeau de Jovin.

Entre temps, les habitants du quartier avaient fouillé de fond en combles les bâtiments à la recherche d’un trésor qui ne fut jamais trouvé.

La Convention avait décidé qu’à Reims ne devait subsister que 10 églises. Saint Remi étant tout proche, qui devait-on garder ? La présence du tombeau du Saint fit pencher la balance en faveur de cette dernière au grand dam des érudits et esthètes de l’époque. En 1803, les églises furent rendues au culte. Devant l’état de délabrement de l’église, Napoléon la fit raser.

BA-017- Basilique SAINT REMI-1

Antécédents : En 530, la chapelle Saint Christophe  reçoit le corps du Saint. L’église est agrandie. En 760, l’abbaye est fondée. Au 9ème siècle l’église est de nouveau agrandie par Hincmar et appelée SAINT REMI.
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BA-018- Basilique SAINT REMI 2

Construction d’une nouvelle église consacrée en 1049. En 1118/1151, on procéda à la décoration du sanctuaire. En 1162, on procéda à un nouveau prolongement de la nef. En 1181, on installa des contreforts extérieurs. Au 16ème siècle, Robert de Lenoncourt modifia le portail du transept sud en style flamboyant. L’église renferme la sépulture de 3 rois : Carloman, Louis III, Lothaire. Au 19ème siècle, on reconstruisit la tour nord et le haut de la façade. On construisit aussi un nouveau mausolée à un seul étage. La couronne de lumière de 96 bougies fut refaite.

En ce qui concerne l’abbaye construite au XIème siècle, en 1420, 1551 et 1772, les bâtiments ont été  détruits en partie et refaits à chaque fois.
En  1639,  on a démoli la chapelle du 13ème siècle. Puis c’est le tour du logis abbatial en 1670 et du palais abbatial au 18ème siècle.
Les bâtiments restants recueillirent l’Hôtel-Dieu en 1825 jusqu’en 1939. On construisit une chapelle à la place de la bibliothèque construite en 1774. Il en reste des vestiges à l’arrière gauche de la basilique dans les jardins.
En 1914, l’église et l’Hôtel-Dieu subirent d’importants dégâts dus aux bombardements de l’armée allemande. L’ensemble sera reconstruit. C’est maintenant un musée. L’église est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

NOTE : Comme pour les cathédrales, il s’agit d’une approche.


BA-019-Basilique SAINTE CLOTILDE

Situation Place Sainte Clotilde
Ce devait être l’église des Saints et des Saintes de France. Le cardinal avait écrit dans toutes les paroisses de France pour demander des reliques de Saints. Il y a actuellement 250 reliquaires et 2000 reliques exposées dans la crypte de la basilique.
Clotilde était la 2ème épouse de Clovis (465-545) et c’est elle qui l’a poussé à se faire baptiser.
NOTE : Une basilique est une église privilégiée par le pape.
Intérieur : Sur la coupole, peinture du Christ Pantocrator. Des statues en bronze et en marbre. Cette église n’a jamais été terminée. Un projet de 2008 prévoit l’établissement de 104 panneaux  représentant des Saints autour de la coupole (par le peintre Sylvie Le Pallach).
Les plans sont d’Alphonse Gosset (1835-1914) en forme de croix grecque. Elle a été consacrée le 18/05/1904.

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