EG-099- Eglise des APOTRES
ou des SAINTS APOTRES
ou des SAINTS APOTRES
Sint Nicaise (vers l’an 400 après JC) fit construire une
nouvelle cathédrale. L’église des Apôtres fut rebaptisée SAINT SYMPHORIEN. Elle figurait sur le testament de Saint Remi et
était connue au 6ème siècle.
EG-100- Eglise et abbaye de CLAIRMARAIS
HORS LES MURS
Situation : A l’angle des rues de Trianon et Saint
Brice. Construite en 1222. Elle fut détruite en 1359 de peur de l’attaque
anglaise. Elle fut reconstruite intramuros, rue de Vesle en 1364
EG-101- Eglise EVANGELIQUE –
Situation -99 rue de Cernay – Classé comme secte.
Situation: 12 rue Yvon Morandat puis
4 allée Verdi puis
actuellement 92 rue Ponsardin
EG-102-Eglise EVANGELIQUE BAPTISTE
En
1986, une famille américaine du nom de Farrel s'installe à Reims et
ouvre cette église. Elle est ensuite aidée par 2 autres familles
américaines. Classée comme secte.Situation: 12 rue Yvon Morandat puis
4 allée Verdi puis
actuellement 92 rue Ponsardin
EG-104- Eglise EVANGELIQUE du PASTEUR ANDRE KESTEL
Situation 15 rue
Poincaré. Classée comme secte.
EG-105- Eglise MISSION CHRETIENNE EVANGELIQUE
Situation 96 rue Chanzy. Elle est installée depuis 1970 dans
les locaux de l’ancien cinéma « FAMILIAL »
Classée comme secte
EG-106- Eglise GALLICANE
de TRADITION CATHOLIQUE et APOSTOLIQUE
(Tradition de Reims
autoproclamée)
Localisation : Chapelle primatiale – 5 rue Vernouillet.
Historique : Cette obédience remonterait à Clovis qui
refusa au moment de son baptême de laisser le pouvoir temporel au Pape, se
réservant de nommer lui-même les évêques. Il devient ainsi le premier chef de
l’église Gallicane. Petit à petit, cette église entre dans la confidentialité,
en dissidence de l’église romaine. Depuis la fin de la royauté, la faculté de
nommer des évêques revient au dernier évêque qui consacre son successeur. Cette
église revient sur le devant de la scène en 1900. Puis, en 1955, Monseigneur
Ponchelin d’Eschevannes pose les règles du dogme. L’église reconnait
explicitement le pouvoir spirituel du Pape mais ne lui reconnait pas de pouvoir
temporel.
Depuis cette date, 4 évêques se sont succédés, le dernier étant Monseigneur
Jean Louis Poncelet de l’église de Reims mais résidant dans l’Aisne. L’évêque
précédent était de Grenoble.
Cette situation permet à Reims d’être actuellement la capitale du
gallicanisme mondial.
En dehors de ses fonctions œcuméniques, le clergé Gallican (à Reims, un
évêque et 2 desservants plus des diaconesses) doit travailler et être rémunéré.
C’est dans les statuts. Il ne doit pas être à la charge de l’église.
Depuis janvier 2013, un oratoire rattaché à Reims a été créé à Fismes,
dédié à Saint Benoit.
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EG-107-Eglise de la MADELEINE
Dite aussi SAINTE MARIE MADELEINE
L’extension des faubourgs entre la
Couture et la Vesle a nécessité la construction d’une église nouvelle à la fin
du 14ème siècle. Elle fut consacrée en 1382 par l’archevêque Richard
Pique. C’était une construction très simple dans un quartier pauvre. Un dicton
disait : « A la Madeleine la pauvreté ». Elle a été détruite en
1794. C’était la plus petite église de Reims : 16x5 mètres.
Origine : Il s’agit de Marie Magdala, disciple de Jésus et premier
témoin de sa résurrection, chargée d’apporter la nouvelle aux Apôtres.
L’assimilation à Marie la Pécheresse est maintenant rejetée par l’Eglise
(Vatican II)
L’église s’ouvrait sur la rue de la Magdeleine et longeait la rue
Bacquenois. Le portail était surmonté d’un bas-relief représentant la Madeleine
aux pieds du Christ. Seuls le chœur et les chapelles latérales étaient voutées.
La croisée était surmontée d’un clocher
Un cimetière pour pestiférés était établi prés d’elle.
Elle fut détruite à la
Révolution en 1794. En 1820, le terrain était occupé par des jardins où on cultivait des légumes.
EG-108- EGLISE DES MARTYRS
Elle a été construite par Saint Remi et figurait sur son testament. Elle
était connue au 6ème siècle. Elle fut baptisée ensuite SAINT ETIENNE
EG-109- Eglise METROPOLE ORTHODOXE ROUMAINE
Situation : 9 rue Bachelier Reims. Cette obédience est actuellement SDF. Elle comporte une
trentaine de membres assidus plus quarante intermittents. Faute de trouver un
lieu d’accueil existant, un groupe de mécène s’est proposé de leur fournir une
église en bois livrée depuis la Roumanie en kit. (Façon Ikea !)
EG-110- église NOTRE DAME DE LORETTE-
monastère des Frères Prêcheurs
Fondée en 1682
monastère des Frères Prêcheurs
Fondée en 1682
EG-111- Eglise NOTRE DAME et FRANCOIS de PAULE
Et couvent des MINIMES
Léonard Jean Baptiste François de PAULE (28/03/1416-02/04/1507) a été le
fondateur de l’ordre des Minimes. L’archevêque Charles de Lorraine fit don du
prieuré de Saint Cosme en 1572 aux religieux Minimes de Bracancourt car leur
couvent avait été détruit par les Calvinistes. En 1580, le feu détruisit leurs
nouveaux locaux. L’église fut reconstruite et placée sous l’invocation de Notre
et Saint François de Paule. Elle fut consacrée en 1630. Un couvent fut
construit également. En 1794, une rue fut percée à l’emplacement de ce couvent
(il s’agit de la rue Féry qui construisit la machine élévatoire des eaux des
fontaines « Godinot ») L’ensemble des bâtiments furent détruits. La
porte de l’église subsista jusqu’en 1890.
EG-112- Eglise du SACRE CŒUR
Situation : 41 rue Ernest Renan. Cette église a fêté son
cinquantenaire en 2009.
Historique : L’église s’est donné un nouveau patron :
Marcel Callo, né le 6/12/1921. Jeune imprimeur à Rennes, il militait dans les
associations de jeunesse chrétienne. En 1943, il a été pris au STO (service du
travail obligatoire) par les allemands. Dans l’usine où il était employé, il a
continué à militer auprès de ses camarades allemands et français. Mais en 1944,
une nouvelle loi punissait les propagateurs de la Foi catholique. Il fut
arrêté, d’abord jeté en prison puis envoyé à Mauthausen où il est décédé le
14/03/1945. Il a été béatifié par Jean Paul II le 04/10/1987.
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EG-113- Eglise du SACRE CŒUR DE CLAIRMARAIS
Construite au 19ème siècle. Détruite pendant la 1ère guerre mondiale. Non reconstruite.
Situation : rue de Courcelles.
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Situation : rue de Courcelles.
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EG-114- Eglise SAINT ADRIEN HORS LES MURS
Cette église a été rasée en 1359 par peur des anglais. Non reconstruite. Il
existe 7 saints qui portent ce nom. Elle était près de la 19ème tour
(sur 44) depuis la porte A Vesle. Approximativement au nord de l’église Saint
Hilaire..
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EG-115- Eglise SAINT AGRICOLA
Ou Basilique
JOVINIENNE
Voir BA-016- Basilique SAINT NICAISE
EG-116- Eglise SAINT ANDRE-1-
En 1529, l’oratoire devenu église fut relevé grâce à l’archevêque Robert de
Lenoncourt (archevêque en 1509, décédé en 1532) Le nom devint « église Saint André » C’était une
succursale de l’église Saint Symphorien
en 1560.
En 1563, l’église se vit dotée d’un baptistère et d’un cimetière.
En 1686, elle devint paroisse à part
entière mais dépendait du doyenné de Lavannes
En 1786, elle dépendait du doyenné de Reims (Notre Dame)
En 1791, le curé Desoise (ou Desouaze d’après l’évêque de Metz auprès de qui
il avait officié précédemment) adhéra à la constitution civile du Clergé, ce qui
sauva l’église en un premier temps. Par contre, le curé Gérard Alexandre (curé
de Saint Symphorien et de Saint André) ayant refusé le serment fut transpercé
de coups de piques et jeté encore vivant le 3 septembre 1792 sur un bûcher sur
la place de l’Hôtel de Ville avec 5 autres ecclésiastiques.
A l’époque, la ville de
Reims comportait 39 paroisses et le Conseil de Ville décida d’en réduire le
nombre à 10.En 1794, l’église fut donc vendue au titre des Biens Nationaux et rachetée par des paroissiens qui en firent une salle de réunion puis une grange.
Le Conseil de ville avait interdit l’usage des cloches puis les autorisa de
nouveau en l’an V. Les cloches de Saint
André ont donc repris leur rôle le 27 prairial an V.
Note : Le bâtiment était construit en alignement des maisons du Faubourg Cérès. Il comprenait 3 nefs et 3 travées avec un plafond bas à 5 mètres.
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EG-117-église SAINT ANDRE -2-
Au 19ème siècle, le bâtiment ne répondant plus aux besoins, la
population du quartier ayant grossi, une nouvelle église fut construite en
retrait entre 1859 et 1865 (par l’architecte de la ville Narcisse Brunette (1808/1895) et donne sur le
square Saint André qui incluait l’ancienne église. Cette église fut consacrée
le 5 juin 1865.
En 1865, on détruisit l’ancienne église. L’espace gagné pris le nom de
parvis Saint André en 1929.
En 1917, l’église fut incendiée par les bombardements allemands mais, dés
le 14 septembre 1914, les allemands canonnèrent l’église la soupçonnant de servir
d’observatoire d’artillerie.
Le 24 aout 1921, une cérémonie de Réparation fut organisée en souvenir des événements de 1821
Après la guerre, la reconstruction (1929) ne fut pas identique à l’original
(clocher) Ce clocher culmine à
88 mètres, ce qui en fait le plus haut édifice religieux de Reims.
Origine du nom. Nom d’origine grecque. Apôtre de Jésus, le 2ème suivant les évangiles de
Mathieu et Luc, ou 4ème suivant l’évangile de Marc. Dit
« Protoklite » ou « premier appelé » le premier réel
n’étant pas nommé. Frère de Simon Pierre. Il a été crucifié sur une croix en
forme de X. Depuis, les croix de cette forme ont pris le nom de croix de Saint
André.
Situation actuelle. Parvis du chanoine Warnier (2) longé par l’avenue Jean Jaurès en façade et à l’ouest par la
rue du cardinal Gousset.
Intérieur. A
l’entée à droite, on trouve la chapelle
de la « Parole de Dieu » avec le baptistère ancien.
A droite, on trouve la chapelle de
Sainte Thérèse de Lisieux (sculpture du rémois Gabriel Paulin-Paris) (voir
église Saint Jacques)
Dans l’abside droite on trouve 3 chapelles :
Chapelle Saint André (à gauche)
Chapelle Saint Joseph (à droite)
Chapelle du cœur de Jésus.
Entre 2 piliers à gauche, on trouve la « Croix de la Mission » Cette croix avait été érigée sur le square de la Mission (au bout de la place de la République, à la place du monument aux morts actuel): l’évêque de Nancy, Antoine Eustache d’Osmond (archevêque en 1802 à 1810, puis remplacé par un évêque concordataire, Benoît Costaz de 1810 à 1814, puis il a repris sa charge, décédé le 23/09/1823) était venu à Reims en 1821 prêcher contre le relâchement des mœurs La croix a été abattue le 16 août 1830 par les révolutionnaires ; elle avait été « promenée » en ville » accompagnée de chants impies. Récupérée et cachée à Vervins (dans l’Aisne) par de fervents catholiques. Rapatriée en 1880, elle a été installée dans l’église après diminution du bras vertical qui faisait 17 mètres à l’origine. La croix a été restaurée en 1998.
On peut voir également un vitrail représentant Saint Sébastien, don de la corporation des Archers au 16ème siècle et qui a été sauvé de la démolition de 1865. Il fait pendant à un vitrail moderne de Brigitte Simon.
Un orgue Merklin-Schütze datant de 1867 du facteur Badois puis par le Suisse Joseph Merklin (17/02/1819-10/06/1905), qui s’associa plus tard avec son contremaître Friedrich Schütze. Il fut naturalisé Français après la guerre de 1870. Principal concurrent de Cavaillé-Coll. Il introduisit les commandes électriques en 1886, ce que refusa toujours de faire son concurrent. L’orgue a été restauré en 1929 par les facteurs rémois Philippe Fortin et Laplanche (peu connus, ils ne figurent pas dans l’annuaire des facteurs d’orgue de l’époque mais ils étaient aussi fabricants de piano droits en 1913, installés 10 rue Carnot). La maison a disparu en 1940. Cet orgue est toujours opérationnel, il comporte 20 jeux. On peut aussi voir un tableau : « La Nativité » offert par Napoléon III, peint par Henri Lehmann en 1858, peintre allemand naturalisé Français (1814/1882).
NOTE :
(1)- Références : Boussinesq
et Laurent (Histoire de Reims) – Archives de l’Archevêché Présentation de la
paroisse Saint André (dossier internet)- clergé de Reims-Abbé Bouchez
(2)- Chanoine Paul Warnier. Vicaire de la cathédrale et député, né 23 boulevard Gerbert (08/12/1902-29/10/1968) Décédé dans un accident de voiture. Il a supervisé les travaux de reconstruction de l’église après la 1ère guerre mondiale. Le parvis a été baptisé de ce nom de 1967. Auparavant, il s’appelait depuis 1929 (fin de la reconstruction) Parvis Saint André
(3) Cardinal Gousset- 01/05/1792- archevêque de Reims 30/05/1850-décédé
22/12/1866) Il fit construire l’église Saint Thomas à ses frais.(2)- Chanoine Paul Warnier. Vicaire de la cathédrale et député, né 23 boulevard Gerbert (08/12/1902-29/10/1968) Décédé dans un accident de voiture. Il a supervisé les travaux de reconstruction de l’église après la 1ère guerre mondiale. Le parvis a été baptisé de ce nom de 1967. Auparavant, il s’appelait depuis 1929 (fin de la reconstruction) Parvis Saint André
(4)- Sainte Catherine. Dite d’Alexandrie (sa famille est originaire de cette ville d’Egypte) Née aux alentours de 290, martyre en 307, condamnée par l’empereur romain Maximien. Son nom signifie « pure » en grec. Sa légende se répand en occident après les croisades.
(5)- Saint Joseph. Il existe 32 saints ou bienheureux de ce nom. Celui-ci doit être « de Nazareth » dit aussi « l’Artisan » Né en 35 avant JC et décédé en 30 après JC. Epoux de Marie, mère de Jésus.
EG-118- Eglise SAINT BENOIT
Situation : 26 rue de Pongivart, de l’autre côté de la rue
par rapport à la chapelle et en perpendiculaire. Exactement à l’emplacement des
3 Piliers. L’église a été construite en 1911.Historique : Il existe plusieurs Saint Benoit. Celui-ci doit être Saint Benoit de Nurcie, né en 480 ou 490. Martyrisé en 547. Il fut le fondateur de l’ordre des Bénédictins. Ses reliques sont à l’abbaye de Saint Fleury. Cette église quitte le néo-gothique alors en vogue pour une architecture romaine mais avec un campanile détaché du corps de l’édifice à l’arrière gauche.
L’architecte était le rémois Max Sainsaulieu (17/07/1878-21/01/1953).
C’est une copie de l’église Saint Paul Hors les Murs de Rome. La
construction commença en mai 1910 et fut terminée en mai 1912.
Intérieur : Art Déco –Vitaux de Jean et Paul Simon
–Chemin de croix des sœurs De Troyer.
Peintures de la sœur de l’abbé Dupuit, curé de la paroisse.
On trouve aussi des reliques de Saint
Nicaise et Saint Placide.L’orgue, d’un modèle particulier est irréparable.
Pendant la 1ère guerre mondiale, l’église fut détruite et
reconstruite par la ville et le même architecte, à l’identique. La réouverture
se fit en 1924.
Lors de la 2ème guerre mondiale, une bombe américaine atteignit
l’église mais n’explosa pas.
EG-119- Eglise SAINT BRUNO
Situation : Avenue Bonaparte dans le quartier Croix Rouge.
Nouveau quartier construit à la fin des années 1960. L’église a été livrée au
culte en 1971.
Historique : Bruno est né à Cologne (Allemagne) en 1030.
Décédé le 6 octobre 1101. Il fut inhumé dans la Chartreuse de Serra San Bruno
en Calabre. Il fut appelé auprès de lui par l’archevêque Manassès qui en fit le
chancelier de la cathédrale et le directeur des écoles. Pour cette raison, il
fut surnommé « Bruno de Reims » A l’éviction de l’archevêque, il
refusa de devenir archevêque de Reims car il rêvait d’une vie d’ermite. Il fonda
l’ordre des Chartreux et créa la « Grande Chartreuse dans le massif
montagneux du même nom prés de Grenoble. Au bout de 6 ans, il partit en Italie
et fonda la Chartreuse dénommée ci-dessus. D’après certains historiens, il
aurait existé 2 Bruno, tous deux nés à Cologne. L’un a fondé l’ordre des
Chartreux, l’autre serait venu à Reims auprès de l’archevêque Mannasés et
serait décédé ici. Le monastère entra dans l’ordre de Cîteaux puis tomba en
décadence jusqu’à ce que des Chartreux le relèvent.
EG-120- Eglise SAINT CELSIN (ou SAINT SOUSSIN)
Situation : Dans les remparts du château des Archevêques.
Elle a été construite en même temps que lui. Elle a été détruite en même temps
que le château en 1595.
Saint Celsin était le frère de Saint Remi et le fils de Sainte Balsamier
EG-121- Eglise SAINT CREPIN et CREPINIEN
Situation : Près de la porte Cérès. C’était 2 frères
cordonniers, martyrs en 285/286
L’église figure sur le testament de Saint Remi. Elle était connue au 6ème
siècle Son emplacement est marqué par
une croix. On les appelle aussi Saint
Crespin et Crespinien.
EG-122- Eglise SAINT ETIENNE
Voir EG-100-
Situation: A la place des maisons que l'on voyait en 1820 aux 10/11 rue Saint Etienne. Elle s’appelait précédemment : Eglise des Martyrs. Elle a été détruite en 1795. Elle était située à l’angle de la place Godinot et de la rue de l’Université. Au milieu du 11ème siècle, ses biens ont été donnés à Saint Pierre les Nonnes.
Situation: A la place des maisons que l'on voyait en 1820 aux 10/11 rue Saint Etienne. Elle s’appelait précédemment : Eglise des Martyrs. Elle a été détruite en 1795. Elle était située à l’angle de la place Godinot et de la rue de l’Université. Au milieu du 11ème siècle, ses biens ont été donnés à Saint Pierre les Nonnes.
EG-123- Eglise SAINT FRANCOIS D’ASSISE
Situation : place René Clair dans le quartier Murigny. Construction dans les
années 1970/80.
EG-124- Eglise SAINT GERMAIN
Situation : Prés de Saint Remi. L’église figure sur le
testament de Saint Remi. Elle fut construite en 595. Elle fut précédée par un temple romain dédié à Cérès. Il a
existé de nombreux saints portant le nom de Germain. De même, les localités
portant ce nom dans le monde dépassent la centaine. Non trouvé de quel Saint Germain il pouvait s’agir, peut-être
Germain d’Auxerre.
Elle s’est ensuite appelée SAINT
MARCOUL après transfert à la fondation Rousselet (DI-088-)
EG-125- église SAINT HILAIRE 1
Situation : Entre la rue Saint Hilaire, la rue Andrieux à
l’est, la rue du Cimetière Saint Hilaire au sud et la rue des Cannetons au
nord.
Elle a été construite en 1631. Le nom de ce saint vient de « Hilarité » ou « Altus » (315/367) L'église a été détruite en 1405.
Puis reconstruite.
Elle a été construite en 1631. Le nom de ce saint vient de « Hilarité » ou « Altus » (315/367) L'église a été détruite en 1405.
Puis reconstruite.
Elle a été détruite à la Révolution (1794) Elle avait été vendue comme
bien national en 09/1791 pour 18000 livres. On disait que c’était l’église de
la noblesse rémoise. Colbert y a été baptisé en 1619
Présentation : Eglise à nef romane avec un clocher carré assez
haut, du 12ème siècle, surmonté d’une flèche. L’église a été
agrandie vers 1352 en compensation de la destruction de Saint Hilaire Hors les
Murs. En 1532, un clocher léger a été établi sur le chœur. L’ancien clocher
carré a été démoli en 1720.
EG-126- église SAINT HILAIRE HORS LES MURS.
Localisation : Construite sous Saint Remi devant l’arc de
triomphe romain de Mars sur le temple romain à Cérès. Elle fut détruite volontairement en 1350 de peur d’une
attaque anglaise. Non reconstruite. Le cimetière était resté en place, il
contenait la sépulture de Saint Mérolilian. Ce cimetière fut à son tour détruit
en 1474. Mérolilian (ou Mérolilan) était un chrétien martyr du 8ème
siècle. Il était parti pour effectuer un pèlerinage à Rome et fut tué par des
brigands au bord de la rivière Aisne. Ses compagnons ont amené son corps à
Reims où il fut enterré et oublié. Des miracles rappelèrent le souvenir de sa
tombe. Il fut inhumé de nouveau dans l’église des Saints Apôtres.
EG-127- Eglise SAINT HUBERT
Connue en 1842 .
EG-128- Eglise SAINT JACQUES LE MAJEUR
Elle avait d’abord été appelée Saint Jacques le Joustier ou Saint Jacques le Joutier.
Elle avait d’abord été appelée Saint Jacques le Joustier ou Saint Jacques le Joutier.
(La jouste ou joute était une plante potagère cultivée dans le quartier de
la Couture.)
Historique. En 1183
l’archevêque Guillaume aux Blanches Mains (1135-1202) donna des terres maraîchères sur le quartier de la Couture.
En 1190 débuta la construction de l’église Saint Jacques le Majeur.
En 1270, la construction fut achevée. C’est le seul exemple dans la région d’une
façade écran. C’est la plus vieille église de Reims après Saint Remi.
En 1548, le clocher menaçait ruine.
La reconstruction entraina l’agrandissement du chœur et des chapelles latérales
et la construction de la sacristie.
En 1615, l’orgue fut remplacé par un instrument venant de Paris.
En 1645, la chapelle de la Vierge fut incendiée et reconstruite.
En 1711, une tempête abattit le clocher qui fut reconstruit avec un
lanternon style Louis XIV.
En 1793, l’église ne fut pas détruite (sauf le maître autel et les statues
de façade : St Jacques-St Pierre-St Jean.)
Elle récupéra du mobilier de Saint-Pierre le Vieil détruit.
Entre 1793 et 1802, l’église fut transformée en caserne, en écurie puis en grange.
En 1827, remplacement des statues de façade détruites par celles de St-Jean,
St-Paul, St-Jacques.
En 1840, les vitraux expressifs furent détruits et remplacés par des
vitraux unicolores.
En 1854, Narcisse Brunette, architecte de la ville procéda à une
restauration.
Le 08/07/1912, l’édifice fut classé monument historique.
Elle fut détruite pendant la première guerre mondiale.
De 1921 à 1932, H. Deneux procéda à la reconstruction. Il y fit le premier essai de poutres en béton pour supporter la toiture avant de le faire à la cathédrale.
De 1921 à 1932, H. Deneux procéda à la reconstruction. Il y fit le premier essai de poutres en béton pour supporter la toiture avant de le faire à la cathédrale.
Il ne reconstruisit pas le clocher.
En 1975, on installa un orgue Danion Gonzales de 1962 provenant de l’église
anglicane Saint Georges de Paris,
restauré en 1977. (Georges Gonzales, (02/12/1877- 03/01/1956) a fondé son
entreprise en 1930. Il a pris pour apprenti Georges Danion en 1947 qui devint
directeur à sa mort.
En 1987 furent installés des vitraux de Joseph Sima (peintre d’origine
tchèque (18/03/1891-24/07/1971) puis en 1994, des vitraux de Maria Elena Vieira
Da Silva (peintre portugaise (13/06/1908-06/03/1992) et enfin en 2010, des vitraux
de l’atelier rémois Marcq.
De 1991 à 1994, reconstruction du clocher.
Note : Aux
numéros 36/38 de la rue de Vesle, on trouve un petit portail, précédemment
aligné avec les maisons mais aujourd’hui en retrait qui conduisait à l’église
par un passage couvert (détruit, mais il reste des traces.)
En 1645, on a récupéré la statue de la Vierge qui surmontait le portail
pour la mettre sur le nouvel autel de la Vierge à l’intérieur de l’église.
Cette statue a été remplacée par celle d’un ange.
Situation actuelle. Rue Marx-Dormoy. Longée par la rue Condorcet au
nord. Elle a toujours occupé cet emplacement. Au 12ème siècle,
c’était l’église du quartier de la Couture où s’établirent des jardiniers puis
des artisans.
Origine du nom. Jacques était fils de Zébédée. Un des premiers
disciples et apôtre du Christ dont il assista à la Transfiguration (évangile de
Mathieu) Il fut décapité par Hérode Agrippa à Jérusalem en 42/44 après
Jésus-Christ. La légende veut que ses restes aient été déposés dans une barque
qui aurait vogué jusqu’aux rivages de la Galicie. Découverts en 810/813, la
relique a été transportée en un lieu qui fut appelé Campus Stella. Compostelle
est l’objet de nombreux pèlerinages.
EG-129- Eglise SAINT JEAN
Situation : Située dans le quartier des basiliques, à la
pointe sud ouest d’un terrain au fond duquel on voyait Saint Nicaise. Elle
figurait sur le testament de Saint Remi (573) Elle a été détruite en 1737.
EG-130- Eglise SAINT JEAN BAPTISTE
Dite aussi SAINT JEAN
CESAREE
Situation : près de la via Caeserea. Mentionnée dans le testament
de Saint Remi (573) Elle était située sur la place Saint Nicaise, en avant et à
droite de la basilique. L’église avait une nef unique, elle était de petite
dimension. Parmi ses paroissiens elle
comptait les habitants de Cormontreuil jusqu’à la fin du 17ème
siècle. Elle a repris l’ancienne paroisse Saint Sixte supprimée par
l’archevêque Charles Maurice Le Tellier. L’église fut détruite à la Révolution
en 1793. Son dernier curé, l’abbé Paquot a été martyrisé lors des massacres de
septembre 1792.
EG-131- Eglise SAINT JEAN BAPTISTE 1
Situation ; Avenue Nationale
-La Neuvillette. A l’ouest de l’avenue. Construction du 13ème
siècle détruite pendant la 1ère guerre mondiale. Saint Jean
Baptiste, dit Leo Kanan en grec est décédé en 28 après JC.
EG-132- Eglise SAINT JEAN BAPTISTE 2
Situation : Avenue Nationale à la Neuvillette. Construite
après la 1ère guerre mondiale. A l’est de l’avenue. L’amicale polonaise y fait dire des
messes à intervalles réguliers.
EG-133—Eglise SAINT JEAN BAPTISTE DE LA SALLE
Situation : Elle donne avenue Jean Jaurès, sur le
square du chanoine Goderneaux.
Historique : Elle a été construite en 1890 pour accompagner l’accroissement de
la population du faubourg Cérès. A cette époque, l’arrière de l’église était
dans les champs. Elle ne possède aucune ornementation particulière. C’est un
pastiche du 13ème siècle.
NOTE : Lors de travaux sur la place devant l’église on
a découvert une salle du 2ème ou 3ème siècle à 4 mètres
de profondeur.. Il s’agissait d’une salle ronde d’environ 86 mètres de
diamètre. Un gros pilier central était ceinturé par une banquette en pierre. En
absence de mobilier et de décors, cette salle a été comblée.
- Saint Jean Baptiste de la Salle.
Prêtre (30/04/1651-07/04/1719) qui fonda la Congrégation des Frères des Ecoles
Chrétiennes.
Chanoine Goderneaux. Louis Auguste (12/04/1897-31/12/1958) Vicaire de Saint Jacques puis de la
cathédrale. Il fonda une société ouvrière.
EG-134- Eglise SAINT JEAN MARIE VIANNEY
Situation : Dans le quartier Wilson, en bordure de la place
Mozart.
A la fin des années 1960, le besoin se fit sentir de la construction de
logements sociaux. 3 organismes HLM dont le Foyer Rémois se mirent à construire
rapidement des barres d’immeubles dans
ce quartier. Parallèlement, l’église fut construite tout aussi rapidement et
livrée en 1971. Elle fut très vite confrontée à des malfaçons et des
dysfonctionnements rendant impropre son utilisation par une assemblée
nombreuse. Elle fut donc déclassée il y a quelques années et abandonnée par le
culte.
NOTE : l’église METOPOLE
ORTHODOXE ROUMAINE menacée d’être expulsée de son lieu habituel demanda à
utiliser l’église SAINT JEAN MARIE
VIANNEY. Cela lui fut refusé par l’organisme logeur possesseur de cet
édifice au motif de sa vétusté.
Historique : Jean Marie Vianney est ne le 17-03-1786.
Ayant prononcé ses vœux , il devint curé d’Ars en 1818. Il est décédé le
9-03-1850. Il fut canonisé en 1925 et en 1929 nommé « Patron de tous les
curés de l’Univers »
EG-135- Chapelle SAINT JULIEN
Situation : La chapelle se trouvait près de la porte
Dieu-Lumière. Fondée par Attolus (475/530) Créée en 554.
Le nom vient de Julius ou Jubilius, dit »l’Hospitalier » Evêque du Mans mort en 313. Les reliques du
Saint, arrivées on ne sait comment se trouvaient dans l’église, abandonnés et
détruits à la Révolution.
EG-136 – Eglise SAINT JULIEN
Le bâtiment fut reconstruit comme église au 13ème
siècle. L’église finit comme auberge en 1795. En
1912, les vestiges furent transportés au
chevet de l’église Saint Remi.
EG-137- Eglise SAINT
LAURENT
Une
église de ce nom
existait devant Saint Remi près de SAINT CHRISTOPHE Elle était connue
du 11ème siècle à 1794. Elle servait pour les pèlerins. Elle devint une
grange.
EG-138- Eglise SAINT LAZARE.
Situation : Dans le faubourg de Vesle.
Cette église figurait sur le testament de Saint Remi. Elle était connue au
6ème siècle. Elle était devenue ensuite l’Hôpital Saint Eloi.
EG-0139- Eglise SAINT-LOUIS
Situation : 2 rue du Chanoine Camus. Dans le quartier Maison Blanche.
L’édifice date de 1931. A l’intérieur, on trouve une chapelle établie en
souvenir du cardinal Luçon qui avait souhaité l’édification d’une église dans
ce secteur. L’église fut payée par les paroissiens.
EG-140- Eglise SAINT MARC A CACHOTS
Situation : Hors les murs au niveau de la porte Cérès
qui était utilisée comme prison. L’église figurait sur le testament de Saint
Remi et était connue au 6ème siècle. L’église a été transférée
intramuros en 1509.
EG-141- Eglise SAINT MARTIN
Situation : A la porte Bazée. Saint Martin, martyr, (316/397)
Mais elle n’existait plus
au 6ème siècle. Elle figurait sur le testament de Saint Remi.
EG-142- église SAINT MARTIN
Situation : entre la rue Sainte Balsamie et la rue des
Créneaux, près de la Collégiale Saint Timothée. Sous la tour, en 1738, on
découvrit un hypogée paléochrétien du 3ème siècle qui a été comblé
en 1802. Elle a été restaurée en 1130. Peut-être est ce la même que l’église
ci-dessus.
EG-143- Eglise SAINT MARTIN
Situation : Incluse dans une maison du Cloître qui donnait
rue de la Perrière. Elle figurait sur le testament de Saint Remi et était
connue au 6ème siècle.
EG-144-Eglise SAINT MARTIN
Situation : Sur le terrain de la Commanderie du Temple.
Baptisée par Saint Remi au 5ème siècle. (Voir-Commanderie du Temple)
EG-145- Eglise SAINT MAURICE 1
Historique. En 385,
d’après une tradition non justifiée, Saint Martin passant à Reims fonda la 1ère
église. Ce fait est signalé dans le Testament de Saint Remi en 532. Sa présence
est attestée aussi à l’époque mérovingienne sans référence.
EG-146- Eglise SAINT MAURICE 2
En 1124, l’Archevêque Raoul Le Vert fonda un prieuré
pour les Bénédictins de Marmoutier dans le Bas-Rhin
Au 12ème siècle, on
reconstruisit l’église avec 2
fonctionnalités
Nef et collatéral gauche à la paroisse, autel dédié à Sainte Barbe
Le collatéral droit isolé par un mur constitue l’église du Prieuré
Installation d’un collège de jésuites à côté en 1615.
En 1546, prolongation du collatéral droit par une chapelle dédiée à Sainte Anne
En 1615, le Prieuré fut cédé aux Jésuites.
Entre 1622 et 1627, agrandissement de l’église. Un nouveau clocher couronna le chœur. Il fut détruit par le vent en 1670. Ce clocher fut reconstruit en 1871.
Entre 1622 et 1627, agrandissement de l’église. Un nouveau clocher couronna le chœur. Il fut détruit par le vent en 1670. Ce clocher fut reconstruit en 1871.
En 1762, expulsion des Jésuites. La
paroisse reprit la totalité de l’édifice. En 1767, L’Hôpital Général s’installa
à la place du collège jusqu’en 1914/18. Il abrita l’institution des Magneuses
qui ferma en 1956 faute de candidates. En 1972, l’ensemble fut acheté par la
ville de Reims.
A la Révolution, l’édifice fut préservé mais elle était délabrée.
Après la Révolution l’église récupéra des éléments des églises anciennes
démolies : mobilier de Saint-Nicaise,
du Mont-Dieu et tableaux de Sainte Claire, Saint-Pierre-le-Vieil et Saint-Pierre-les
Dames.
Au 16ème siècle, les collatéraux et le portail du 12ème
siècle furent reconstruits et on reconstruisit également3 nefs style Louis XIII
avec une haute tour carrée en façade.
En 1871, la reconstruction partielle par Narcisse Brunette est terminée.
En 1889, on a installé un orgue Cavaillé-Coll de 20 jeux qui a été restauré
par Müller en 1966/1973. La famille
Cavaillé-Coll était facteur d’orgue depuis le 18ème siècle.
En 1918, l’église fut préservée lors de la 1ère guerre mondiale.
Le 03/06/1942, les combles furent incendiés. Le clocher, écroulé, ne sera
pas reconstruit, mais remplacé par un fronton.
Remarque : L’église, depuis son origine n’a pas
changé d’emplacement, plus près de la porte Collaticia que de la rue Gambetta.
Elle avait un cimetière à son chevet.
NOTES
(1)- Références – Archives de l’Archevêché. Reims, Demouy et
Pomarède. Travaux de l’Académie Nationale de Reims.
(2)- Place
Museux- Voir le site ; Reims, rues et lieux- ou Boussinesq et Laurent.
(3)- Saint
Martin- (v. 316-397) Né en Pannonie (Hongrie actuelle) Père militaire.
Prénom lié à Mars, dieu guerrier. Converti à 10 ans. Enrôlé dans l’armée à 15
ans. Envoyé à Amiens. Voir l’épisode du partage de son manteau avec un pauvre
en 338. En 356, il quitte l’armée et rejoint l’évêque Hilaire de Poitiers. Il
se fait ermite et est rejoint par d’autres dans la forêt de Ligugé.
Le 03/07/371, il est élu
évêque par les habitants de Tours. Connu sous le nom de Saint Martin de Tours,
ou le Miséricordieux. Il parcourt la France et passe et détruit les autels
païens pour les remplacer par des églises.
(4)- Marmoutier. Succursale de l’abbaye bénédictine du même nom
près de Tours. Abbaye prospère qui décline au 12ème siècle à cause
de troubles dans la région.
(5)- Sainte Barbe ou Barbara. Vivait au milieu du 3ème
siècle à Héliopolis. Elle s’est convertie secrètement. Son père l’apprenant, il
la conduit devant l’empereur Maximien qui lui ordonne de décapiter sa fille. Il
en est punit car il meurt par la foudre. La Sainte devient patronne des mineurs
puis de tous les métiers qui tournent autour de la poudre explosive.
Ses reliques sont dans la cathédrale Saint Vladimir à Kiev.
(6)- Sainte Anne. Mère de Marie, mère de Dieu. Sainte Anne n’est
citée que dans l’ancien testament et dans l’évangile de Jacques (apocryphe) au
3ème siècle. Sa fête est à la même date que celle de son mari
Joachim.
Situation actuelle. Place Museux (2) longée par la rue des Carmes et en façade par la rue Gambetta.
Origine du nom : Maurice était un décurion de la légion thébaine
rappelée en Europe par l’empereur Maximilien pour massacrer des chrétiens de la
région suisse d’Agaune. Les hommes de la légion, chrétiens eux-mêmes,
refusèrent l’ordre. Ils furent massacrés
à la place. Le martyre de Maurice eut lieu en 287 (ou 290 celons les auteurs)
Il fut sanctifié et appelé Saint Maurice d’Agaune puis Saint Maurice du
Valais.
C’est le patron des fantassins.
EG-147- Eglise SAINT MEDARD
Elle apparait sur le testament de l’archevêque Landon mort en 649. Elle est
indiquée comme léproserie.
EG-148- Eglise SAINT MICHEL
Situation : Elle
était en bordure de la cour du Chapitre,
parallèle à la cathédrale et au droit du portail nord du transept. Elle
était réservée aux domestiques des Chanoines. Après la Révolution elle a
servi de cellier.
Elle a été détruite au cours de la 1ère guerre mondiale mais
après la reconstruction, on pouvait encore voir le mur de fond de l’église au
fond de la cour arrière privée d’une maison.
EG-149- Eglise SAINT NICAISE 2
Situation : Dans le quartier du Chemin Vert, place du 11
Novembre.
Historique : Georges Charbonneaux (21/09/1865-13/03/1933)
important industriel rémois avait visité avant la 1ère guerre
mondiale, une cité-jardin en Grande-Bretagne. Concept né en 1898. Il décida la
création d’une société, le Foyer Rémois, en 1912 pour la construction de 600
maisons dotées d’un bon confort pour l’époque (cabinet de toilette) et
entourées d’un jardinet.
Ces maisons étaient réunies autour d’un noyau collectif regroupant
administration, crèche, école, bibliothèque et église. Les travaux purent
commencer à la fin de cette guerre.
En attendant la construction de l'église définitive, une église en bois fut construite.
EG-150-Eglise SAINT NICAISE 3
L’église, sous le vocable de Saint Nicaise fut construite entre 1919 et
1921 et inaugurée en juin 1924. Elle était en forme de croix grecque et était
l’œuvre de l’architecte Jean Michel Auburtin.
Pour l’intérieur, il fut fait appel à de grands artistes de l’époque :
le maître verrier René Lalique (06/04/1860-05/05/1945) pour les verrières. Les
peintures sont de Gustave Louis Jaulmes (1873-1959), Henri Menu, André
Karbowsky (1855-1955) et Maurice Denis (25/11/1870-03/11/1945) Les stations du
chemin de croix sont de Jean Berque (31/01/1896-27/04/1953) et les sculptures
d’Emma Thioiller et de Roger de Villiers (né en 1885) L’ensemble du décor fut terminé en 1935.
Un orgue Rickenbach, maison strasbourgeoise, de 13 jeux fut installé en
1929. Après la 2ème guerre mondiale, une réfection eut lieu
avec installation de l’électronique et
le nombre de jeux porté à 50. Ce nouvel orgue fut inauguré en 1987.
.
.
EG-151- Eglise SAINT PAUL
. Une église fut construite, au chevet de style flamboyant. Elle fut
consacrée le 1er mai 1508. Voir AB-002- Abbaye Saint Etienne les Dames
EG-152- Eglise SAINT PAUL
Situation : 41 rue du Docteur Schweitzer – quartier Orgeval
Construction des années
1960 au milieu de 2500 logements en barre.
Il doit s’agir de Saint
Paul de Tarse du 1er siècle.
EG-153- Eglise SAINT PIERRE
Précédemment c’était un oratoire . Détruite en 1676 car elle était considérée comme vétuste.
Voir EG 150
EG-154- Eglise SAINT PIERRE AUX CLERCS
Elle figurait sur le
testament de Saint Remi. Voir EG 150
EG-155- Eglise SAINT PIERRE LE VIEIL
Historique. Au
VIIIème siècle, existait la Confrérie des Clercs de St Hubert
En 1172, ils auraient bâtis une église dite de Saint Pierre aux Clercs.
On la connaissait aussi sous le nom de St
Pierre le Viez. (Ou le Vieil)
pour la différentier de l’abbaye St Pierre aux Dames. Un dicton du moyen âge
disait « A Saint Pierre la Richesse ».
En 1315, on la connaissait aussi
sous le nom de « Moustier de St
Pierre le Viez. »
A la Révolution, l’église subsista en un premier temps. Elle était
desservie par des vicaires concordataires.
Le 03/03/1793, le curé concordataire Vitu fit paraître un journal « le
manuel du citoyen."
En 1794, le Conseil de ville décida de ne conserver que 10 paroisses sur
les 39 existantes. Elle fut vendue à un
citoyen d’Epernay qui la fit démolir en 1797. Les
habitants de la rue auraient voulu que le clocher soit conservé : il leur donnait
l’heure.
Origine du nom. Simon fils de Jonas, dit aussi Kepha (en Araméen)
ou Simon-Pierre. Disciple Jésus de Nazareth. Il serait né en Galilée au début
de l’ère chrétienne et serait mort en 65 à Rome. Il faisait partie des Apôtres.
Premier évêque de Rome. Il a été martyrisé, crucifié la tête en bas. Son
tombeau est au Vatican.
Situation retenue. A l’angle
de la rue des Telliers (entrée principale) et du Cadran Saint Pierre actuels. A
l’époque, elle donnait aussi sur la rue du Quarrouge par l’impasse St Pierre.
Un portail refait en 1760 ouvrait dans la rue du Cadran St Pierre en face de la
rue des Chapelains.
EG-156- Eglise SAINT PIERRE –SAINT POL (ou PAUL)
Construite en 1217. Détruite à la Révolution
Saint Paul : 5 à 10-66 ou 67 après JC.
EG-157- Eglise SAINT PIERRE -SAINT PAUL
Situation : à Orgeval. Construite dans les années 1970.
EG-158- Eglise de SAINT QUENTIN
Baptisé du nom d’un
apôtre venu en Gaule et martyrisé dans la 2ème moitié du 3ème
siècle. Elle figure dans le testament de Saint Remi. Emplacement ignoré.
EG-159- Eglise SAINT SAUVEUR
Situation : près de la cathédrale. A la place de la fontaine Godinot au sud du portail.
EG-160- Eglise SAINT THOMAS
Situation : place Saint Thomas dans le quartier de l’avenue de Laon, ce quartier commençant à
prendre de l’importance après l’arrivée du chemin de fer.
Historique : Cette église a été initiée par Thomas Marie
Joseph Gousset (01/05/1792-27/12/1866) Cardinal de 1840 à 1866 qui a employé
son argent personnel pour les ouvriers du quartier. A l’emplacement choisi, on
a trouvé des traces d’arènes romaines.
L’église a été construite sur les plans de l’architecte de la ville,
Narcisse Brunette qui s’est inspiré de Viollet le Duc (15/08/1808-08/10/1895)
Elle a été consacrée le 22/04/1864.
Dans l’église, on peut voir le tombeau du cardinal sculpté par Jean Marie
Bonassieux (1810-03/10/1892). Sculpture en place le 14/03/1872. L’orgue de
chœur est de 1881. Près de l’entrée, on peut voir un christ fondu avec les
débris de la grosse cloche abattue pendant la 1ère guerre mondiale.
L’église a été restaurée en 2012.
.
.
EG-161- Eglise SAINT
TIMOTHEE (ou THIMOTHEE)
Et APPOLINAIRE
Eglise collégiale qui figurait sur le testament de Saint Remi. Elle était connue
au 6ème siècle. Elle fut construite par Hue Libergier. Saint
Timothée fut martyrisé à La Pompelle. Voyant cela, un soldat romain,
Apollinaire se convertit. Il fut arrêté et subit le sort du premier. L’évêque
Tilpin avait élevé un autel sur le lieu de leur mort En 1738, au cours de
fouilles, on découvrit un mausolée du 3ème siècle doté de fresques.
D’après la légende, un certain Eusèbe leur éleva une église Hors les Murs. Leur
supplice ne fut donc pas antérieur à la mort de Dioclétien. Cette église était
dégradée au 10ème siècle. Elle fut restaurée et embellie du 11 au 12ème
siècle. Son clocher servit longtemps de beffroi. Elle fut détruite à la
Révolution après vente au titre des biens nationaux alors que l’obligation
était faite à l’acheteur de la maintenir en parfait état !
L’église était connue pour l’existence d’un « pilier tremblant »
dans la nef qui vibrait quand on actionnait certaines cloches.
EG-162- Eglise SAINT VICTOR
Situation : Près de la porte Saint Victor qui s’est
appelée ensuite porte aux Ferrons. Elle figurait sur le testament de Saint
Remi. Au 6ème siècle elle était matérialisée par une croix au milieu
du carrefour Chanzy/Vesle. Comme elle gênait la circulation elle fut déplacée
contre le mur d’une maison.
EG-163- Eglise SAINT VINCENT DE PAUL
Situation : rue de Brazzaville. Construite en 1869
Les cérémonies religieuses d’enterrement eurent toutes lieu dans
cette église pendant la 1ère guerre mondiale, les autres étant trop
exposées.
EG-164- Eglise SAINTE BALSAMIE
1
Elle était connue sous le nom de SAINTE NOURICE.
SITUATION : Dans le quartier des basiliques. Elle était située
à la pointe nord ouest d’un terrain au fond duquel on voyait Saint Nicaise. Construite au 4ème siècle.
Eglise collégiale qui apparait dans le testament de Saint Remi. Elle aurait
disparu au 13ème siècle.
EG-165- Eglise SAINTE BALSAMIE 2
Nouvelle église construite en 1210 par Guillaume de Champagne. Rebaptisée Sainte Balsamie au 14ème siècle. La sainte était la mère
de Saint Remi et de Saint Celsin. L’église a été vendue au titre des Biens
Nationaux et démolie en 04/1792.
EG-166- Eglise SAINTE GENEVIEVE 1
Elevée sur la montagne du même nom au sud de la route e Paris en 801. Démolie pour vétusté en 1780.
EG-167- Eglise SAINTE GENEVIEVE 2
Historique. Elle a
été élevée en 1877 au sud de la route de Paris. Inspirée d’assez loin des basiliques romaines. Aucune
statuaire sauf une représentation de sa patronne (2) Son nom vient de
« Genofa » Fille du ciel.
On y trouve un orgue Haerpfer-Hermann de 1952 comportant 21 jeux. Restauré
par le même facteur en 1967. La maison
Haerpfer-Hermann existe depuis 1897.
Localisation. Rue Hubert Cazin près de l’avenue de Paris.
Il semblerait que cette église soit en mauvais état et que la question de
sa survie se pose.
.
EG-168-Eglise SAINTE GENEVIEVE AUX CHAMPS
Connue du 7ème S à 1760. Elle a précédé Sainte Geneviève voir ci-dessus..
EG-169-Eglise SAINTE JEANNE D’ARC
Situation : rue de Verdun
Historique. En 1913, le curé Caillou pris la décision de faire
bâtir une église dans ce secteur sur ses fonds personnel. L’architecte choisi
était monsieur Guilbert. Etant donné la situation internationale, les travaux
ne purent pas commencer de suite. C’est après la 1ère guerre
mondiale que ceux-ci ont débuté. L’église fut terminée en 1926 et livrée au
culte. Elle est de style byzantin.
L’édifice fut dédié à Jeanne D’Arc. Etant une église votive, elle n’a pas
de bas-côtés ni de piliers intérieurs. Le sol est à moitié en dalles de pierre
et à moitié en parquet. Les vitraux sont de Marius Rocher.
La paroisse va fêter son premier centenaire le 26 août 2013.
EG-170- Eglise SAINTE MARIE HORS LES MURS
Dans les ruines de cette église située près de la porte Bazée, on a
découvert la dépouille de Sainte Bove (Voir
MO-181- SAINT PIERRE LE HAUT)
.
.
EG-171- Eglise SAINTE
MARIE DE LA ROTONDE
Nom trouvé dans un livre sur la basilique Saint Remi et sur un plan
reconstitué du 6ème siècle. Elle était située à l’arrière de
l’église Saint Pierre. Elle était ronde et coiffée d’une coupole. Les textes
indiquent une fondation en 480.
.
.
EG-172-Eglise SAINTE MARIE MADELEINE
Voir EG-099-LA
MADELEINE
.
.
EG-173- Eglise de SAINTE MARTHE
Madame de Magneux, veuve de Nicolas
Colbert fondit une école de domestiques où elle recevait des jeunes
filles pauvres pour leur apprendre les « rudiments » du métier.
Situation : rue de la Perrière. La fondatrice étant décédée,
les fonds vinrent à manquer et les élèves, surnommées « les
Magneuses » vinrent s’installer dans une partie de l’hôpital Général,
place Museux actuelle.
.
.
EG-174- Eglise SAINTE NOURICE
Voir EG-157-Connue sous le nom de Sainte Balsamie du 6ème au 14ème siècle.
Situation : A la pointe sud-ouest du terrain au fond duquel
on voyait Saint Nicaise. Certains auteurs
soutiennent que Sainte Balsamie n’était pas la mère de Saint Remi mais
sa nourrice.
EG-175- Eglise SAINTE THERESE
Eglise provisoire en bois du début 20ème siècle. D'après la carte postale, elle était dans les champs
EG-176- Eglise SAINTE THERESE
Situation : place Saint Thérèse. Créée en 1980.
EG-177- Eglise de SCIENTOLOGIE
Mission de Reims
Situation : 36 rue Libergier – Reims.
Classée comme
secte qui propage les idées de l’américain Ron Hubbard. Elle fut déclarée le 3 février 1985
EG-178- TEMOINS DE JEHOVAH
Situation : 10 allée Halary- 51100 Reims
Classée comme
secte
EG-179- Eglise du TEMPLE
Situation : Près de l’église Saint Martin. Elle figurait sur
le testament de Saint Remi. Elle était connue au 6ème siècle.
EG-180- Commanderie du TEMPLE
Situation : longée par la rue de l’Archevêché. Actuellement
entre les rues du Temple, Linguet, Andrieux. Suivant la tradition, l’emplacement
était précédemment occupé par une église Saint
Martin baptisée par Saint Remi. En 1040, le doyen du Chapitre de la
Cathédrale la répara et la plaça sous l’invocation de la SAINTE TRINITE
En 1170, l’archevêque Henri de France donna la
Collégiale aux chevaliers du Temple de la Neuville et fut appelée "le
TEMPLE". En 1205, les Templiers ont acheté un nombre important de
maisons (30) dans le périmètre de l'église. L'ensemble prit alors le nom
d'ILE du TEMPLE. Au 12ème siècle, l'ordre des Templiers ayant été
supprimé c'est l'ordre des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem qui
prit la place jusqu'à sa suppression en 1313.
Construite en 1170 en complément de l’église de la SAINTE TRINITE La chapelle du TEMPLE a pris la place des maisons 15 et 17.
Les bâtiments de la Commanderie ont été rebâtis en 1718 et ont été
conservés jusqu’au milieu du 19ème siècle. L’église avait disparu
dés 1792.
Le premier Commandeur s’appelait Etienne. Le dernier pris place en 1783.
Les biens de la Commanderie (compris dans l’île du TEMPLE) ont été vendus
en totalité en 06/1784.
EG-181- Eglise de la SAINTE TRINITE
Construite en 1048 et donnée
à l’ordre du TEMPLE. L’église avait
la forme d’une crois latine avec un chevet désaxé par rapport à la nef. (2
arcades ont été remontées dans les jardins de l’Hôtel Le Vergeur) A la croisée,
un clocher carré donnait à l’église l’aspect des constructions romanes du pays
rémois.
En 1312, elle était devenue propriété des Hospitaliers. En 1530, une
« Mise au Tombeau » monumental fut construite. Il est aujourd’hui
dans le transept sud de Saint Remi. L’église rebaptisée « du Temple »
fut restaurée en 1675. La porte donnait
sur une petite place donnant elle-même sur la rue du Temple.
EG-182- UNITED CHRIST
OF CHURCH
Créée par l’américain J. Vierville Classée comme
secte.
D’après une revue chrétienne américaine que l’on m’a communiquée, il
existerait une filiale à Reims.
Non trouvée malgré les recherches.
Saint-Nicaise. Il convient de parler du carillon.
RépondreSupprimerSainte-Geneviève : financée par madame Roederer (comme l'église de Gueux qui y est représentée en vitrail); appartient au diocèse.
Quid de l'église Saint-Paul (rue Albert Schweitzer) ?