lundi 22 avril 2013

Hôpitaux

HO-183- MAISON de CHARITE ou HÔPITAL GENERAL 1

En 1633, on réunit les diverses institutions charitables pour recevoir les pauvres valides et les faire travailler. C’est l’ancien collège des Ecrevés qui accueilli cette institution. Il accueillait 32 femmes âgées et 30 filles. En 1634, l’achat de la maison du Saumon permit d’installer 26 vieillards et 94 orphelins. Tous devaient travailler et pratiquer la religion. En 1661, l’achat de nouvelles maisons permit d’accueillir des enfants de 8 à 16 ans et des adultes infirmes. A cette date l’ensemble fut appelé HÔPITAL GENERAL.


 HO-184- HÔPITAL  GENERAL 2

En 1681, un édifice neuf fut construit entre les rues de la Renfermerie, Rouillé et des Boucheries. L’Hôpital Général fut installé là de 1686 à 1766 avant son transfert à Saint Maurice dans le collège des Jésuites. 


HO-185- MALADRERIE.

Une léproserie devait se trouver dans les environs de la rue du même nom mais on n’en trouve pas trace.


HO-186- Hospice du MONT-DIEU



Situation : 51 (ou 29) rue du Barbâtre

C’était une annexe de l’abbaye du Mont-Dieu près de Sedan bâti en 1132. Ils avaient racheté les bâtiments du Séminaire en 1575. En 1582, il abrita des catholiques anglais. Cet établissement possédait une horloge astronomique et un orgue qui ont été transférés à la cathédrale. L’hospice a été vendu au titre des Biens Nationaux en 03-1792. La chapelle a été détruite et les autres bâtiments utilisés par une filature ont été détruits pendant la 1ère guerre mondiale.



HO-187- Hôpital SAINT ANTOINE

Situation : le long de la rue de l’Université.
En 1201, guillaume de Champagne fit construire un logis pour accueillir 20 pauvres invalides. En 1407, l’archevêque Guy de Roye mit ses revenus à la disposition des Antonins, ordre créé à Vienne au 13ème siècle pour guérir les malades affectés du « Feu de Saint Antoine » (Saint Antoine de Grandmont vivait au 11ème siècle)  Ils firent construire avant 1750 une petite église surmontée d’un clocher rond. En 1777, l’ordre des Antonins fut réuni à celui de Malte. L’église fut vendue à Saint Pierre les Dames qui vendit le mobilier et transforma l’église en cellier. L’ancien hôpital devint une manufacture puis en 1820 racheté par les Dames de la Congrégation  qui en firent un pensionnat pour jeunes filles.







HO-188- HÔPITAL SAINT BERNARD (ou DIEU-LI MIRE)

Nom corrompu en « DIEU-LUMIERE. Il fut installé la même année dans le Prieuré. Ce dernier fut cédé au 16ème siècle aux Minimes qui cessèrent l’accueil.
Dieu Li Mire = Dieu Médecin.


HO-189- Hôpital SAINT ELOI


Appelé aussi SAINT LADRE AUX HOMMES

                                                     Voir EG-130- Saint Lazare


Léproserie installée Hors les Murs devant la porte Paris.  Datée du 12ème siècle. Sa chapelle a été détruite par les anglais en 1358. L’ensemble fut relevé au 17ème siècle.

En 1633, les biens de la léproserie furent dévolus à l’Hôpital Général. La chapelle toujours debout servit aux habitants du faubourg d’Epernay. En 1673, l’Archevêque prononça la suppression du nom Saint Eloi. On continua à y célébrer des fêtes jusqu’en 1758. En 1760, la chapelle fut détruite.





                                         HO-190-Hôpital SAINT MARCOUL




Saint Marcoul, (490-558) était né à Bayeux. Ordonné prêtre, il préférait la vie d’ermite. Il était censé guérir des écrouelles. Devant les invasions nordiques, les moines envoyèrent la statue du saint à Corbeny dans l’Aisne pour le protéger. Au moment du sacre à Reims, les rois faisaient le pèlerinage à Corbeny pour obtenir ce pouvoir. Ce pèlerinage exista jusqu’à Louis XII. En 1645, Marguerite Rousselet accueillit dans sa maison des malades des écrouelles. Pour agrandir son action, elle s'installa rue du Bourg Saint Denis dans la maison des Magneuses. Il prit le nom d'hospice des incurables. En 1655, elle s'agrandit en prenant possession du béguinage de Sainte Agnès. En 1683, des lettres patentes consacraient l’existence de l’Hôpital Saint Marcoul. Il était installé entre les rues Brûlée et Chanzy. La chapelle avait été construite en 1664 sur les fondations de la chapelle SAINTE AGNES. Au 18ème siècle, le chanoine Godinot y installa l'hôpital des Cancéreux transféré en 1776 à La Buerie au bord de la Vesle jusqu'en 1841. Embellie en 1785, la chapelle fut entièrement reconstruite en 1875 par l'architecte de la ville, Narcisse Brunette. La chapelle est actuellement ouverte au public pour des concerts ou des expositions.
Elle s’appelait précédemment chapelle Saint Germain.

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